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La Mort présumée du Messie ? |
Selon les Écritures. |
selon les Écritures
Au nom de DIEU,
Hachem, Allaha,
Le Tout-miséricordieux,
le Très-miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers
et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
P |
oint
de divinité[1] excepté
Allah[2] le Très Haut.
Que les meilleures salutations[3]
soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
Problème autour du jumeau du Messie !
Notons qu'au 2 et 3ème siècle, l'existence d'un frère
jumeau de Jésus ne faisait pas
scandale. Qu'on en juge :
"Dans le second fragment de l'Evangile
de barthélemy, manuscrit copte du Vème s., nous trouvons, en effet,
cette phrase stupéfiante :
"Il (Jésus) parla avec eux en langue hébraïque, disant : "Bonjour,
mon êvêque vénérable Pierre. Bonjour, Thomas[5],
mon second chrestos..."
autre variante : "Il (Jésus) parla, Pierre,
mon surveillant, Salut à toi, mon jumeau,
second christ..."
Soit, en hébreu : "Schalom,
taoma, scheni messiah !..."
Autre texte :
"Et ayant terminé sa prière, il (Thomas l'apôtre) sortit, et tous les assistants s'étant retirés, l'époux revint vers la chambre nuptiale. Et voici que le Seigneur lui apparut, sous la forme de Thomas l'apôtre, assis sur le lit. Et le jeune homme, effrayé, lui dit : "Est-ce que tu n'es pas sorti tout à l'heure ? Et comment es-tu rentré derechef ?..." Et le Seigneur répondit : "Je ne suis pas Thomas, mais son frère... Il vous a recommandé à moi, pour que je vous garde de tout mal... Écoutez donc mon conseil. Abandonnez toutes les préoccupations du siècle, et croyez au Dieu Vivant, que vous prêche mon frère Thomas..." ( Histoire de saint Thomas, III, d'après l'Histoire Apostolique d'Abdias, et Voyage et Martyre de saint Thomas l'Apôtre, in "Dictionnaire des Apocryphes" de l'Abbé Migne, tomes 22 et 23).
Dans Actes de Thomas, nous y relevons cette allusion fort explicite à la parturition gémellaire de Marie :
"Viens, ô sainte puissante de l'Esprit ! Viens, sainte Colombe qui enfante les deux jumeaux ! Viens, ô Mère cachée..." (50). ? !
Cette existence, nous dit-on, d'un frère jumeau de Jésus fut, pendant un temps
assez important, connue sans aucun scandale dans les milieux chrétiens initiaux.
Comme le diraient pieusement les exégètes contemporains, "la
christologie n'était pas encore établie de façon valable".
Bien sûr ! Mais qu'est-ce qui revêt de l'importance, le
fait historique authentique ou bien la cogitation d'un théologien
en pleine fièvre d'originalité ?
Car ces mêmes "Actes
de Thomas" sont encore parfaitement connus au cinquième siècle,
en versions grecque et syriaque, et la version latine est, elle, du sixième
siècle.
Ainsi donc Thomas a pour signification jumeau. Dans Jean : Thomas, est appelé Didyme (cad. jumeau)...", (11, 16) c'est-à-dire, en philologie, un idiotisme. Un évangile apocryphe lui est attribué, qui est du Vème s. Un autre apocryphe, "Les Actes de Thomas" , est du VIème s. Papias est censé avoir recherché des renseignements sur Thomas. Mais il ne dit absolument pas en avoir découvert. Il est vrai que les écrits de Papias sont perdus. Ils sont cités par Irénée et par Eusèbe de Césarée. Quel est donc ce mystérieux Thomas ? Ce mystérieux jumeau ? Serait-ce ce "Thomas" dont on retrouve de multiples traces ? Serait-ce Achoua (ou Achiyoua) le Juif ? Serait-ce Jésus de Barabbas ? Le mystère demeure entier et surtout n'a pu être élucidé par le monde évangélique. Toujours est-il que pour les premiers disciples du Messie d'Israël, ce jumeau du Messie a bel et bien existé. Plus tard, et sous la plume des faussaires, des partisans de la croix ; on fera tout pour faire apparaître que le crucifié, c'est et c'était, en vérité, le fils de Marie ? ! N'eût été la Révélation, la vérité sur ce fait historique ancien aurait été passé sous silence. Mais le Seigneur des mondes veillait, et Il a voulu faire éclater au grand jour la vérité. Il a voulu, et décrété que par elle, les partisans de la croix seraient démentis et confondus dans ce monde et dans l'Autre. Lors de la seconde venue du Messie les partisans de la croix, du Trithéisme, etc., auront à choisir entre Islam et leurs croyances. Car, jusqu'à cette époque, il se trouvera des gens de l'Évangile qui ne croiront pas tant qu'ils n'auront pas vue... Ce jour-là, ils seront confondus.
L'âge du futur condamné.
Lorsqu'il mourut, le crucifié était âgé de 50 ans. Question : Peut-on trouver quelque chose dans le Christianisme ayant un certain rapport avec ce que nous venons d'avancer ? La réponse : Apparemment, oui. En effet, selon Irénée, auditeur en son jeune âge de Polycarpe, un des quatre "pères apostoliques" , il tient de lui et "des Anciens", c'est-à-dire des premiers presbytes pris parmi les fameux soixante-dix disciples, il tient de tous ces "témoins" que Jésus "avait plus de cinquante ans lorsqu'il enseignait". "Il est mort proche de la cinquantaine, et touchant la vieillesse..." ! ?
Dans Jean, les Judaïsés ne sont-ils pas censé dire à Jésus : "Tu n'as pas encore cinquante ans, et tu as vu Abraham" ? (8, 57).
Celui qui parle donc ici aux gens, n'est pas le fils de Marie, mais plutôt son sosie, l'anti-Messie. Sinon, on lui aurait dit : tu n'as pas encore 40 ans... (à suivre) Page 4
[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue
arabe, Allah. En hébreu, ïl.
Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu
est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules
d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde,
etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent
la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et
la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad,
fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix
!). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des
prophètes et messagers divins.
[5]
Dans l’en-tête de l’Evangile selon Thomas et du Livre de Thomas le Combattant,
au nom araméen de Thomas un nom juif est ajouté : Judas. Sera-t-il lui le
crucifié, le sosie du fils de Marie ? Livre
de Thomas le Combattant : « Les Paroles cachées que le Sauveur
a dites à Judas-Thomas »
Nag`Hammadi (II,7), 138/2).
Evangile selon Thomas, éd. Suarez
: « Voici les paroles cachées que Jésus-le-Vivant a dites et qu’a transcrites
Didyme Judas-Thomas. »,
Nag`Hammadi (II,2), 32/10. Le
nom Juda semble se retrouver chez de nombreux personnages de l'Evangile !
Point
de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant
omnes, ultima necat."
Nous
ne le dirons jamais assez.
Explicit
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15/08/06
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