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Au nom de DIEU, Allaha,
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Que les meilleures salutations soient sur les Messagers et Prophètes divins !

   S'agissant de l'interrogation de celui qui se demande : Comment "copuler" en notre temps ? Est-ce qu'il adoptera les pratiques actuelles ? C'est une interrogation étonnante ! Car la façon de "copuler" actuellement chez bon nombre de gens en Europe, voire de confession soumise, n'a rien de légal par rapport aux dispositions de la loi religieuse. Et aucun prophète ne l'approuvera.


La délinquance.
Ce qui dénature l'homme et la société

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 Les élucubrations et les articulations du monde "civilisé", d'Europe et d'ailleurs ! 

En hausse : le sexe à plusieurs !  

   On nous dit : "Le cheminement caresses, masturbation, fellation/cunnilingus, pénétration semble former le parcours classique en France", note la revue du CNRS. A noter la progression de certaines pratiques. La sodomie séduit plus les hétérosexuels de sexe masculin que leurs partenaires féminines, qui disent éprouver de la souffrance physique lors de cet acte. "Quant aux homosexuels, tous ne s’y livrent pas". Autre "boom", celui des relations sexuelles à plusieurs, qui se traduit par le succès des boîtes échangistes et des backrooms gays. La masturbation attire surtout les hommes. Globalement, même si les femmes revendiquent le droit au plaisir, elles "semblent préférer faire l’amour avec de l’amour", précise la revue. 

En hausse : La délinquance juvénile.  

   Selon les milieux bien informés, la situation a empiré l'an dernier. Le 9 janvier, Christian Raysséguier, procureur général, indiquait que la délinquance des mineurs avait encore augmenté en 2001 de 8% en Seine-Maritime et de 29% dans l'Eure et que l'explosion de ces "incivilisés" (dont il n'a pas précisé l'origine des auteurs) constituait un "véritable péril pour notre société". La Direction centrale des Renseignements généraux (RG) confirme d'ailleurs  tout cela. Dans les trois départements étudiés (Yvelines, Seine-Saint-Denis et Alpes-Maritimes), les RG signalent "une hausse significative de la violence et des jeux dangereux", jeux de massacre et lynchages ordinaires nommés "sniff", "gardave" ou encore "ronde", sans parler des rixes entre bandes dont la rivalité s'explique (selon les médias) essentiellement par des "embrouilles de bizness", le trafic de drogue notamment. "Il est désormais patent que l'école, devenue partie intégrante de la vie de la cité, n'est plus un territoire protégé", constatent les enquêteurs. Et dans "Rivarol" (18/1/2002. n° 2558), nous lisons ce mot de la fin : Si, là encore, le mot immigration n'est guère prononcé, les RG lient de manière très symptomatique cette explosion de violence "à la période du ramadan débutée le 16 novembre, qui selon les enseignants, fatigue et rend nerveux les élèves". Faudrait-il bientôt leur appliquer la Charî'a pour les calmer ? 

   Autre sorte de délinquance juvénile : les "tournantes". Dans notre beau pays, les "tournantes"[1], viols collectifs commis dans les cités de banlieue semble être de plus en plus d'actualité. Le journal "Le Monde" a consacré une page entière à ce problème de société (v. mardi 24 avril 2001). Aussi, nous dit-on :

   "Dans le vocabulaire[2] des garçons, c'est l'occasion de "tirer un coup" à plusieurs avec une "salope" qui, selon eux, l'avait bien cherché. Pour les filles, c'est un traumatisme qui se vit dans la honte et la solitude. (…) "La fille sort avec un garçon qui décide d'en faire profiter les copains. Les garçons peuvent avoir quatorze-quinze ans, parfois la fille est encore plus jeune, explique M. Bourlès. Après coup, ils disent qu'elle était d'accord et que, de toute façon, elle couchait avec tout le monde." Les jeunes invoquent aussi l'effet de groupe. "J'ai voulu faire comme les autres, je ne pouvais pas me dégonfler", c'est aussi une explication qui revient souvent", reconnaît M. Bourlès[3]

   Derrière la pratique des tournantes : "Les garçons sont dans une logique de pure consommation sexuelle comme le montre la prédominance de la fellation[4] et de la sodomie[5] dans les pratiques, explique Marie-Claude Fourment, professeur de psychologie à l'université de Villetaneuse. "Les filles, elles, ont peur : "Est-ce que ça fait mal, est-ce que mes parents vont le voir ?", commente Mme Fourment.

   (…) Pour Saadia Sahali, agent de développement social à Sarcelles (Val-d'Oise), les victimes sont partagées entre un sentiment de honte et de culpabilité[6]: "Dans les quartiers, les filles sont souvent considérées comme des choses qu'on possède. Malgré elles, elles l'intériorisent. En cas de viol, elles sont victimes mais elles se sentent aussi coupables." (…) "Les cités sont des zones de relégation qui sont régies par les rapports de force et où dominent les valeurs de virilité et de violence", souligne Saada Sahali. "Pour eux, le viol collectif, c'est un jeu. Ils sont en permanence dans la transgression sans s'en rendre compte. C'est pareil quand un gamin en tue un autre, il n'a pas conscience de ce qu'il fait", explique Mme Sahali. 

La place donnée aux garçons.   

En matière de
pratiques sexuelles,
la normalité
n’existe pas. Vrai ou Faux ?

  Elle est jugée prédominante et insupportable. (…) "Souvent, tout est permis au garçon, tout lui est pardonné. Il n'a pas de compte à rendre. Tout ce qui arrive à la fille, par contre, c'est de sa faute, elle l'a voulu", déplore Mme Sillam. Toutefois : "Dans ce contexte, les filles adoptent des stratégies pour se protéger. La préservation affichée de la virginité, le retour vers les traditions religieuses, la protection du grand frère ou du cousin[7], la maternité même constituent autant de moyens de se préserver[8]." (…) Davantage tournées vers les études, les filles ont tendance à rester à la maison[9] et à délaisser la rue, investie par les garçons[10]. Elles cherchent un petit copain en dehors du quartier plutôt que chez les jeunes de la cité en qui, souvent, elles n'ont pas confiance. L'importance du on-dit dans la cité et le contrôle exercé par les familles[11] contribuent également à restreindre les relations filles-garçons." 

La gravité des actes, leurs conséquences. 

   Les adolescents, voir certains adultes, parents, ne semblent pas avoir pris conscience de la gravité de ces actes. On explique volontiers que la faute revient plutôt à la société, à l'école, à l'Etat, c'est-à-dire à ceux qui gouvernent. Mais que peut faire un Etat qui accorde une liberté pleine et entière à la liberté sexuelle ? Que peut faire un Etat qui banalise les lois contre nature ? Que peut faire un Etat pour qui l'adultère n'est pas un délit ? On ne peut donner à la fois à une personne le poison et l'antidote ! A notre époque, certaines gens du monde biblique (ex.: de mai 68), gens sans vergogne, n'hésitent-elles pas de nous déclarer, haut et fort, qu'elles se sont battues pour la "liberté sexuelle", pour combattre un et ce "tabou" de la société française[12]

Comment lutter efficacement contre ce fléau ? 

   La première responsabilité revient aux parents[13]. Si ces derniers baissent les bras, ferment les yeux sur ce que font de mal leurs enfants où allons-nous ? L'éducation, la vraie se fait en premier lieu au foyer, chez soi. Au père en premier, à la mère en second. C'est trop facile de se décharger sur la société. De déclarer responsable mais pas coupable ! De déclarer j'ai des droits non des devoirs ! Si une personne ne peut assumer ses actes, alors pourquoi s'être marié ? Pour toucher davantage d'allocations familiales ? Pour un bien terrestre ? Pour faire parler d'elle auprès des gens ? Pour se vanter ? Pour être une personne à charge pour la société ? De tout cela, n'aura-t-elle pas à répondre devant son divin Créateur au Jour des Comptes ? 

Les critiques des gens de la Bible envers certaines gens de notre Communauté. 

   Elles sont nombreuses et parfois justifiées. Notamment concernant l'éducation. Un enfant bien élevé, poli, propre, gentil, serviable est-il semblable à un enfant impoli, sale, vulgaire, voleur ? Nullement. De même concernant le bruit. Le monde africain[14]  en général à deux carences : être bruyant et vivre la nuit. Le respect du voisin, de l'autre semble être chez certains individus à mettre de côté. Pourquoi ? Pourtant, si nous étudions les paroles de notre saint Prophète (sur lui Prière et Paix !), nous trouverons qu'il nous recommande d'être en bon terme avec notre voisin. De ne point lui chercher querelles et déplaisirs. Il a dit entre autre : "Certes, oui ! Celui qui est injuste vis-à-vis d'une personne insoumise avec laquelle un engagement de protection a été pris, ou qui la prive d'une partie de ses droits, ou qui la charge de ce qui est au-dessus de ses forces, ou qui prend d'elle quelque chose contre son gré, je plaiderai contre lui au Jour de la Résurrection." (Transmis par le père de Dawoud) Secundo : après la prière de la nuit, il nous a recommandé de rentrer chez soi et de dormir tôt. De même, d'éviter de rester planter aux coins des rues, à l'entrée des lieux habitables, des immeubles, des cafés, etc. Selon le Prophète : "Gardez-vous de vous tenir assis sur les chemins !" Ils dirent : "Nous ne pouvons faire autrement ce sont nos lieux de réunions, dans lesquels nous nous entretenons" Le Prophète dit : "Si vous y tenez absolument, donnez au chemin son droit !" Ils lui dirent : "Et qu'est-ce que le droit du chemin ?" Il leur dit : "C'est de baisser pudiquement les regards [s'abstenir de regarder fille ou femme qui vient à passer. D'où se garder de la suivre du regard, voir l'interpeller comme le font les garçons de quartiers, de rues], d'éviter de nuire [à autrui par médisance, de parler dans son dos], de rendre le salut, d'ordonner le bien et d'interdire le mal." Alors pourquoi ces bruits insupportables après 22h ? Ce tapage nocturne ? Pourquoi laisse-t-on les enfants faire ce qu'ils veulent après cette heure tardive ? Pourquoi cette sono à fond ? Pourquoi obliger votre voisin d'écouter une musique qu'il n'aime pas ? Une télévision à fond ? Pourquoi ces rassemblements à des heures tardives ? Pourquoi ce Habib ou cet Ahmad ne descendent-ils pas de leur voiture pour appeler leur copain ou un membre de leur famille[15] ? Ces biens de consommation les auraient-ils rendus paresseux ? Pourquoi laisser ces jeunes conduire une moto ou une automobile qui empêche tout le monde de dormir ou de se reposer ? Pourquoi laisser ce chien, seul, sur le balcon qui dérange toute une cité ? Pourquoi ne dit-on rien à ces jeunes, ces adultes qui salissent les murs avec leurs graffitis ? Qui salissent et abîment les ascenseurs ? Pourquoi cette vulgarité dans le langage ? Notre saint Prophète (sur lui Prière et Paix !) la répugnait. Et l'une de ses qualités est justement qu'il n'était pas un homme vulgaire, grossier, un charretier. Bien au contraire. Que doit-on penser de l'individu, en effet, tout âge confondu, qui parle de n i q u e r[16]  votre mère, votre sœur, vous-même, sa propre mère ? Qui traite son semblable de cochon ou fils de cochon ? De p u t e et fils de p u t e[17]  ? Est-ce là la décence pour un peuple qui se dit être de la communauté du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) ? Ne méditeront-ils pas sur ces propos prophétiques :

   "Parmi les conditions de l'Heure (des Comptes) : l'apparition de la grossièreté et l'indécence, la rupture des liens familiaux, la trahison de l'homme loyal et la confiance donnée aux traîtres[18]." (Transmis par Tabarânî)

   Ces choses ne sont-elles d'actualité à notre époque ? pourquoi alors les nier et en rejeter la responsabilité sur l'autre ? 

Renforcer le bien et interdire le mal. 

   "Quand l'ombre pourra-t-elle être droite alors que l'arbre est tordu ?"
   Parmi les paroles divines : "O croyants, pourquoi dites-vous ce que vous ne faites pas ?" (Coran LXI 2)

   Selon l'Imam Ghazalî : Elles visent les promesses mensongères ; et les mots "Alors que vous vous oubliez vous-mêmes" (Coran II 44) ; sont une réprobation du fait qu'ils se sont oubliés eux-mêmes et non pas du fait qu'ils ont ordonné le bien aux autres. Si [dans ce verset] Dieu dit : "Commandez-vous les bonnes actions, aux autres..." c'est uniquement pour faire ressortir qu'ils savaient pertinemment ce qui était bien [et ce qui était mal] et pour renforcer l'argumentation contre eux.

   Quand Dieu dit : "O fils de Marie, exhorte-toi toi-même et si cela réussit, exhorte les autres ; sinon, aie honte devant moi !", il s'agit d'une censure par voie d'exhortation. Or, nous savons que l'exhortation faite par le libertin est sans l'utilité pour ceux qui connaissent son libertinage. Puis quand Dieu dit à Jésus : "Aie donc honte devant Moi, cela n'indique pas l'interdiction d'exhorter autrui, mais cela signifie : Aie honte devant Moi : n'abandonne pas ce qui est plus important pour t'occuper de ce qui est simplement important... dans le même sens que l'on dit : Protège ton père, puis ton voisin, sinon, aie honte [de ta conduite]
   Paroles de sage :Le père de Dardâ Ansârî de dire :

   "Vous ordonnerez le bien et interdirez le mal. Sinon Dieu vous fera dominer par un Sultan inique qui ne respectera pas vos vieillards et n'épargnera pas vos jeunes gens. Les meilleurs d'entre vous appelleront à la révolte contre lui, mais ils ne seront pas écoutés. Vous chercherez des auxiliaires et n'en trouverez point. Vous implorez le pardon et il ne vous sera pas accordé" 

Les "tournantes" : qui fait quoi ? Témoignages. 

   Qui fait les premiers pas ? Qui provoquent ? Les filles avouent volontiers que ce sont elles. Selon Jayna, 14 ans : "Avec les garçons, la vraie relation vient plus de notre côté, c'est souvent les filles qui font le premier pas. Les garçons, c'est rare. De toute façon, ils ont tendance à juger les filles trop vite. Nous, on sait faire la différence entre les racailles et les sérieux." Preuve qu'à quatorze ans on sait déjà faire la différence, on a, dira-t-on, le coup d'oeil et du plomb dans l'aile...    Suite page 2 : (à suivre) )

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Méthode qui ressemble étrangement à cette méthode de mariage arabe de l'Antiquité. Qu'on en juge : Un groupe d'hommes, dont le nombre ne dépassait pas la dizaine, se rassemblait chez une femme et chacun d'eux couchait avec elle. Une fois enceinte, elle accouchait du bébé et, quelques jours après, elle le faisait savoir à tout le groupe qui, à nouveau, se rassemblait chez elle : "Chacun de vous sait bien ce qui s'est passé. Eh bien cet enfant est le tien, ô untel" disait-elle, en désignant celui qu'elle avait choisi, et l'enfant était reconnu par l'homme de son choix, qui ne pouvait refuser selon la coutume.
   Les années passent non la méthode du mal en soi. Et comment peut-on imaginer que des gens de notre confession participent à de telles abominations, horreurs, folies ?
[2] Nous dirons sale, impudique, vulgaire… des garçons de la rue.
[3] Substitut du procureur et responsable du service des mineurs au parquet d'Evry (Essonne).
[4] Excitation buccale (de la bouche) du sexe de l'homme.
[5] On note dans certaines citées que certaines jeunes filles acceptent volontiers de se faire sodomiser pour éviter ainsi de perdre leur virginité. Car ces dernières craignent ensuite de ne plus trouver d'époux ! Ce qui est abominable, répréhensible.
   Notons au passage, que dans la mentalité des gens d'Afrique du Nord, on ne saurait prendre pour épouse une fille déflorée voire divorcée. Ce qui signifie nullement, pour certains, bien qu'ils soient célibataires endurcis ; qu'ils ont fait eux-mêmes le vœu de chasteté pendant leur célibat ! N'est-ce pas imiter les gens du Talmud ? On remarquera de nos jours, nombreuses sont les filles, originaires de la diaspora d'Afrique du Nord ; qui acceptent de moins en moins cet état de fait de la part de garçons de plus en plus désordonnés et  insensibles à leurs problèmes.
[6] La faute revient au sexe féminin. Pour preuve cette parole coranique : Coran XXIV 2. La personne féminine est mentionnée ici en premier : La fornicatrice… L'homme vient ensuite. Et : Le fornicateur ne se marie qu'avec une fornicatrice. (v. 3). Une personne qui se livre à de telles pratiques, ne saurait épouser, prétendre épouser ensuite une fille vierge. Et cela à l'inverse de l'idée reçue.
[7] En Egypte, c'est le grand frère, le père, etc., qui accompagne la fille au lycée, au collège, etc., puis qui vient la chercher de nouveau à la sortie des cours… Si on veut préserver sa sœur, est-ce à dire que la sœur des autres est permise pour nous ?
[8] Certaines jeunes filles soumises font de la résistance de nos jours, notamment au sein de la diaspora des gens d'Afrique du Nord. Elles n'acceptent plus cette théorie des garçons qui ont fait le vœu de célibat non de chasteté. Elles considèrent, à juste titre, qu'elles ne sont pas des ânesses que les ânes montent. De même, certaines jeunes filles préfèrent le mariage avec des Européens soumis tout simplement, dit-on, parce qu'elles trouvent en eux des qualités faisant apparemment défaut chez bon nombre de gens de leur peuple : la gentillesse, le respect de l'autre, la convivialité, le sérieux, le respect des diplômes obtenus. Ainsi l'argent justement gagné restera propriété exclusive de l'épouse. L'homme à sa place et parallèlement à cela, la femme dispose de son argent légalement, et surtout le mari ne vit pas à ses crochets…
   D'un peuple à l'autre tout peut changer. Les turcophones marient leurs enfants tôt. Et s'ils poursuivent des études, les parents des époux subviennent aux besoins de leur ménage. L'Africain marie aussi ses enfants tôt. La façon de vivre des africains soumis, a toujours étonné bon nombre de gens de la Bible en Europe, dont en France. Notons enfin que les mariages mixtes sont permis. Un garçon soumis épouse une fille soumise d'un autre peuple. Un garçon soumis peut épouser une fille juive ou chrétienne. Mais uniquement celles de la Bible. Tel n'est pas permis pour lui les filles d'autres religions : Bouddhisme, Hindouisme, etc. Quant à la fille soumise, elle ne peut  et ne pourra jamais prendre pour époux qu'un homme soumis. Faire son contraire est déclaré nul, et ses enfants seront déclarés, par la Loi, bâtards. Selon le droit hanafite, il est conseillé d'épouser de préférence des gens de son peuple, de sa langue. A notre époque, où les Etats ont fait place à la notion de "Communauté islamique", c'est un sujet d'actualité. Beaucoup de couples ont du mal à vivre dans une ambiance familiale en conflits permanents. Derrière eux se traînent parfois l'histoire. Ex.: les pays d'Afrique du Nord. On accepte mal que telle fille de sa famille ou tel garçon se marient avec des personnes de l'autre Etat. A cela, il faut ajouter certains dérapages de gens qui aiment se marier, prendre pour épouses, des filles converties. On le fait parfois pour un bien matériel. Ex.: recherche de nationalité, d'un passeport. D'avantages sociaux. A cela, rare ensuite sont les gens qui restent toute leur vie avec elles. Des incidents de genre, bien que limités, existent et ne peuvent être niés. La fille ainsi frustrée se retrouve seule, parfois avec des enfants, sans que leur père daigne s'occuper d'eux. Pire, il partira au pays pour épouser une fille du pays (bled) et faire le grand mariage. Coutume courante chez les gens des Comores.
[9] La fille après l'école à tendance à faire ses cours. Nul besoin de lui demander. Le garçon, nullement. Il faut parfois crier dessus pour lui faire faire ses devoirs. Il est plutôt tête en l'air. Aime s'amuser avec ses copains, se distraire. C'est plus tard qu'il se rend compte de ses erreurs. Erreurs parfois qu'il ne pourra jamais rattraper.
[10] Des garçons enivrés parfois par le vice, toutes sortes de défauts dont celui de faire du mal à l'autre… Jeunes livrés à eux-mêmes.
[11] Le contrôle est plus que nécessaire. Un enfant livré à lui-même peut tomber de haut. Et ensuite, il restera pour les parents que leurs deux yeux pour pleurer. 
[12] C'était peut-être le désir, l'avis d'une certaine partie des manifestants de l'époque, récupéré et ensuite repris en cœur par certaines factions politiques de l'époque, mais nullement l'avis majoritaire. Notons également dans ce domaine l'influence des gens de la Bible d'Angleterre, du monde anglo-saxon. Le monde anglo-saxon biblique propose, quant au monde latin, il dispose ! Notons que pour le monde biblique anglo-saxon, la langue française est la langue de l'amour… L'anglais de la guerre ! Aussi, si un américain vient à parler français, on lui fera remarquer qu'il a préféré l'amour à la guerre ! Affaire de goût !
[13] Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit : "Celui qui prend en charge deux filles mineures jusqu'à leur majorité, se présentera le jour du jugement dernier en ma compagnie ainsi (et il joignit l'index et le majeur)." (Nawwawî. Explication de l'Authentique (Sahîh) Mouslim). Incitation est faite à bien élever les filles et aussi à les prendre en charge sur tous les plans, éducation publique et religieuse, etc.
   De même : "Celui qui a eu une fille qu'il n'a pas enterrée vivante (habitude ancienne des arabes avant l'Islam. De nos jours : l'avortement), qu'il n'a pas humiliée et à laquelle il n'a pas préférée un garçon, Dieu (exalté soit-Il !) le fera entrer au Paradis." (Transmis par le père (abou) de Dawoud).
[14] Ici est concerné l'ensemble du monde africain, notamment les gens d'Afrique du Nord.
[15] Voir Coran XLIX 1-4. Ceux qui baissent leur voix d'un ton sont ceux dont Dieu e examiné leurs cœurs en piété. Tu veux appeler ton proche, ton ami, ta sœur, alors descend de ton automobile et monte à l'étage, ou appelle-les à travers l'interphone. N'imite pas les gens incultes, sans foi ni loi, sans scrupules, hautains, orgueilleux, sans éducation. Si tu prétends que la Soumission est la meilleure des religions, alors prouve-le en montrant toi-même l'exemple. Sinon, aie honte de toi !  
[16] Cette vulgarité de langage semble nous venir tout droit de la diaspora des gens d'Afrique du Nord dont le monde d'Algérie, en particulier. En effet, le mot nakaha est un mot noble en arabe classique. Il est employé de nombreuses fois dans le Coran. Nakaha, nikâh : tout cela a un rapport direct avec le mariage. Déformé, on lui a donné un sens sale, vulgaire qui sera repris par certaines gens du monde biblique, les gens de la rue du show-business, etc. Voire par un groupe de chanteurs : NTM. Lors des mariages entre gens d'Algérie, le mot nakaha, nikâh ne serait être prononcé en assemblée par l'Imam, le Qâdi. Tant ce mot est lourd de conséquence pour l'assemblée. On préfèrera plutôt employer un autre mot : zawwadja, ziwadj, etc. Dans le langage courant, le père, se gardant de montrer l'exemple, emploiera lui-même ce mot vulgaire devant ses enfants. Employé dans ce sens profane, vulgaire, il semble toutefois peu toucher ceux qui le prononcent en permanence, souvent, en état de colère ! Pourtant auprès de notre divin Créateur, il ne saurait être agréé. Et ceux qui ont cette sorte de maladie dans leur langage, sont invités à faire beaucoup de istighfar (formule de demande de pardon). Pour avoir introduit un pareil mot dans le langage courant en France, leurs auteurs (gens d'Afrique du Nord) en portent donc le péché. Car, il est indigne pour toute personne soumise de le prononcer et en faire un mot de son langage courant. Politesse oblige !  
[17] Pour l'Arabe de la Péninsule arabique, la langue française est la langue de la politesse par excellence. Seuls les gens dépourvus d'éducation semblent prendre un malin plaisir, se plaire à salir notre langue. Cette vulgarité semble, à notre époque, avoir touché toutes les classes de la société. En premier lieu les gens du show-business, les médias, les présentateurs de radios et de télévisions... Cette débauche du langage nous vient tout droit de l'impudicité. Et là où elle se trouve, toute foi est absente. Les gens qui se rendirent, naguère, en Terre sainte, les Croisés, ils n'hésitaient pas à dire qu'ils ont et avaient appris l'éducation, la politesse au contact des gens de cette partie du monde. Est-ce à dire qu'à notre époque, certains arabes méritent d'être ré-éduqués ? Pour nous, les Compagnons étaient et sont des exemples par excellence. En agissant différemment, peut-on prétendre ensuite qu'on honore leur mémoire ? De même, en étant de leur sang, de leur descendance ? Ne l'oublions pas, toute personne d'origine arabe n'a pas droit à l'erreur. Car c'est d'eux qu'est venue la Soumission : l'Islam. Ce Message Universel.
[18] Voir l'ouvrage, "Les Signes de la fin des Temps". Edit. Alif-Editions.  


  Point de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le 17/01/07 .
 

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