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Etudes

L'Archange Gabriel

Selon les Ecritures.

La création et la naissance du Messie selon le Coran et la Tradition.  

selon les Écritures


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha !
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

 

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]


  L'Archange Gabriel (sur lui la Paix !).


  C'est l'ange[5] de Dieu le plus détesté au monde des gens de la Thora (Coran II 97-98). C'est lui, et non l'ange Michel, qui est chargé d'exécuter le châtiment et la colère de son divin Créateur. Les Fils d'Israël, les Judaïsés apprirent à le connaître lors de la première destruction du Temple. A cette époque, ils pensèrent bien aller à l'encontre du décret divin, mais n'était-ce pas là peine perdue ? Car cet ange, comme les autres anges, ne connaît pas la désobéissance divine, désobéir au divin Maître de l'Univers ? C'est lui aussi, et personne d'autre, qui vint faire don à Marie d'un enfant de la part de son Seigneur (Coran XIX 19). 

   Son Seigneur écrivit pour Marie, dès sa jeune enfance, qu'elle soit placée sous la tutelle[6] de son oncle, le prophète Zacharie (sur lui la Paix !) (Coran III 33-37). Son épouse n'était-elle pas la sœur de la mère de Marie, Anne ? Zacharie, le prophète prit donc Marie sous sa tutelle, la confiant à son épouse, la mère de "Yahya" (Jean, sur lui la Paix !). Il lui désigna une nourrice, et quand elle eut grandi, il lui fit construire dans le Temple une cellule à laquelle on ne pouvait avoir accès que par un escalier. Il était seul à aller la voir, et voyait chez elle des fruits d'hiver en été et des fruits d'été en hiver ; il lui demandait : "D'où te vient cela ?" Elle dit : "Cela vient de Dieu" (Coran III 37).

   Des Anges[7], qu'elle n'apercevra pas visuellement[8], lui diront un jour :
   "O Marie, Dieu t'a élue au-dessus des femmes des mondes[9].
   "O Marie, soit dévouée[10] à ton Seigneur, et prosterne-toi et incline-toi avec ceux qui s'inclinent[11]."

   De même :
   "O Marie, voilà que Dieu t'annonce[12] un verbe[13] de Sa part : son nom est le Messie, Ichoua[14] fils de Marie, illustre[15] ici-bas[16] comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés." (Coran III 42, 44).  
   Plus tard, à une date fixée et déterminée par son Seigneur, elle se retira de sa famille[17], de sa cellule où elle vivait, en un lieu oriental[18]. Elle assigna à leur encontre un voile[19] (Coran XIX 16-17).
   Alors seule[20], son Seigneur lui envoya l'ange Gabriel[21], lequel prit, pour elle, la forme d'un homme accompli[22]. Fort étonné et craignant pour elle, pour sa vie, elle lui dira : "Je cherche protection contre toi auprès du Tout-miséricordieux, si tu reste pieux[23] !"
   L'ange la rassura, en lui disant : "Rien d'autre (ô Marie) : je suis un messager[24] de ton Seigneur pour te faire don d'un garçon pur."
   Sachant que cela est impossible sans un être de sexe masculin, elle lui répondra : "Comment y aurait-il un garçon pour moi, quand aucun homme ne m'a touchée[25], et que je ne suis non plus une prostituée[26] ?"
   L'ange dit : "Comme cela ! Ça M'est facile, dit ton Seigneur[27] !" Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde[28] de Notre part. C'est affaire faite !" Puis l'ange l'a quitta[29] [54].

   Devenue enceinte de l'enfant, elle ne retournera pas à Jérusalem, au Temple. Elle se retira plutôt avec lui en un lieu éloigné[30], à Bethléem[31]. Chemin faisant, les douleurs de l'enfantement[32] l'amèneront au tronc d'un arbre[33], en l'occurrence un Dattier[34] desséché, qui, secoué par elle, reprit par miracle vit et lui donnera des dattes fraîches[35] pour manger.
   Elle s'écria : Malheur de moi[36] ! Que ne suis-je pas morte auparavant ! et que ne suis-je un oubli qu'on oublie !"
   Puis on l'appela[37], en dessous d'elle, pour ceci : "Ne t'afflige pas ! Ton Seigneur, certes, a assigné de dessous toi une source[38].
   Secoue[39] vers toi le tronc du dattier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches bonnes à cueillir.
   Puis mange et bois[40], et te rafraîchis l'œil. Si ensuite tu vois quelque homme que ce soit[41],
   Alors dit : "En vérité, j'ai voué un jeûne au Tout-Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun homme[42]."

   Puis elle vint avec l'enfançon le porter à son peuple (Coran III 18-27). Ils dirent : "O Marie tu en es venue à une chose énorme !
   Fille d'Aaron, ton père n'était pas un homme de mal, ni ta mère une prostituée !   Elle fit alors un signe ver lui (son fils). Ils dirent : "comment parlerons-nous à un enfançon au berceau ?"

   Par un miracle de son divin Créateur, alors qu'il venait de naître :
   Il (son fils, leur) dit : "Je suis vraiment l'esclave de Dieu. Il m'a donné le Livre, et désigné prophète. Où que je sois, Il m'a fait béni ; et Il m'a enjoint, tant que je vivrai, la Prière et l'impôt [légal] et la charité [la bonté] envers ma mère. Il n'a cependant pas fait de moi un tyran, un malheureux.
   Et paix sur moi le jour où je naquis, et le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité comme vivant !"
   Voilà Ichoua, fils de Marie. Parole de Vérité, dont ils[43] doutent encore !
   Pourquoi Dieu aurait-Il adopté un enfant[44] ? Pureté à Lui ! Quand Il décrète un commandement, Il dit : "Sois !" et c'est. Rien d'autre. (Coran XIX 16-35).
   Telle fut la création du fils de Marie, version coranique

   A David, le prophète, il lui sera révélé de la part de son Seigneur : « Ensuite apprends au peuple d’Israël, qu’il n’y aura aucune parenté entre Moi-Même et Mes créatures. »

   Paroles diverses : Selon Abou Horairah, le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit :  « Dieu [qu’Il soit glorifié et magnifié] a dit : « De tous les Associés ? Je suis par excellence Celui qui se passe de toute association. De là quiconque a associé tout autre que Moi dans son acte, celui-ci ne Me concerne pas, et sera rétribué à ce qu’il (M’)a associé. »
   De même :
   « Dieu (qu’il soit exalté !) a dit : « Le fils d’Adam me faire injure et c’est inacceptable de sa part ! Il M’accuse de mentir et c’est inacceptable de sa part ! Son injure, c’est de dire que J’ai eu un enfant et son accusation de mensonge, c’est de dire : « Il ne Me rappellera pas à la vie comme Il m’y a appelé une première fois. »
    Et aussi :
   « Dieu (qu’Il soit glorifié et magnifié !) a dit : « Le fils d’Adam Me traite de menteur sans aucun droit, et Il me faire injure sans aucun droit ! Il Me fait mentir en disant : « Il ne me rappellera pas à la vie comme Il m’y a appelé auparavant ». « Or sa première création ne M’a pas été plus difficile que ne le sera sa résurrection » (Coran XVII 4). Quant à son injure à Mon égard, c’est sa parole : « Dieu a pris un enfant » ? Alors que Je suis l’Un, l’Incorporel, Je n’engendre pas, Je n’ai pas été engendré, et Je n’ai pas d’égal. » (Coran CXII 1-4). (à suivre...)

 Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Les gens de la Thora ne purent accepter que l'ange de la Révélation au Sceau de la Prophétie, soit l'ange Gabriel. Comment pouvaient-ils accepter, naguère, que ce serait le même ange qui ferait don d'un enfant à Marie ? Lui, leur ennemi mortel (Coran II 97-98) !
[6] Réfutation ici de certains récits apocryphes aux mains du monde de l'Evangile.
[7] Soit, elle entendra la voix d'un seul ange, pour certains commentateurs, l'ange Gabriel. Il est courant d'employer en arabe l'idée de pluriel pour ne désigner en fait, et, comme ici, qu'une seule personne. Soit, l'ange Gabriel. Et Dieu est plus Savant ! 2. On notera dans les Ecritures bibliques, que Marie a bien entendu ce genre de paroles, mais une fois l'ange Gabriel apparaissant devant elle. On notera donc une différence notoire dans le déroulement des événements, entre le récit biblique d'une part, et le récit coranique, d'autre part.
[8] A l'inverse, nous le verrons, de ce qui est dit dans l'E.B. et la Bible.
[9] Et des femmes de ton époque. Barnabé : je serai appelée bienheureuse par toutes les nations.
[10] Ce qui fait dire dans l'E.B. : Cette vierge vivait en toute sainteté. Sans aucun scandale. Sans reproche. Dans la prière et les jeûnes. Actuellement, toute personne se réclamant d'elle, vit-elle en harmonie avec cet enseignement ?
[11] Lors de tes prières.
[12] Elle apprendra tout ceci avant la rencontre de l'ange à l'extérieur du Temple (Coran XIX 16 et sv.).
[13] En arabe, kalimah. Soit, Sa promesse écrite et mentionnée dans les Écritures : qu'Il naîtrait un prophète de Dieu sans l'intervention d'un père. (Ni charnel, ni spirituel). Quand cette promesse fut accomplie, on dit alors le concernant : "Voici la parole de Dieu". Les Fils d'Israël et les Judaïsés savaient qu'un enfant, un prophète naîtrait ainsi. Quand il vint, ils le nièrent, ils le mécrurent, révoltés à l'idée que Dieu, de par Sa grâce, fasse descendre Sa miséricorde sur ceux de Ses esclaves qu'Il veut.
[14] l'E.B. le rapporte aussi, mais d'une façon différente.
[15] En arabe, wadjihan. Adam fut le vicaire de Dieu, Abraham, l'ami de Dieu, (…), le fils de Marie, lui, l'illustre (Coran III 45), et non le fils de Dieu. Le fils de Marie ne dit jamais : « Je suis le fils d’un tel », puisqu’il est et n’était le fils d’aucun père, ni charnel ni spirituel. Sa descendance n’était que du côté maternelle. Il n’était ni un juif, soit un descendant de Juda, ni un descendant de David, le prophète, ni un fils de l’homme soit un descendant direct d’Adam, puisqu’il fut écrit pour lui : qu’il soit créé dans le sein de sa mère sans l’intervention d’une semence mâle. Selon Sarwat : « L’époux de Marie resta inconnu au cours du 1er siècle, et Jésus était appelé d’après le nom de sa mère : le fils de Maria ». Durant des siècles, dans l’Orient arabe, Jésus ne fut connu que par ce vocable, comme l’atteste encore le Coran au début du VIIème siècle. » (Op. cit. t. II. p. 150). (Bible. Mc. 6:3).
   Luc s’est donc lourdement trompé (ou ceux qui ont trafiqué sa parole). Pour nous, au terme de « fils », nous préférons plutôt celui  d’« illustre », en arabe, wadjihan. (Coran III 45), en hébreu, Hakkabôd. Car il n’est rien de plus que cela.
[16] Par la prophétie.
[17] Marie a toujours vécue à Jérusalem. Son enfance comme son adolescence. Elle était vouée au Temple.
[18] Direction que prendront les nazaréniens primitifs pour leur Prière quotidienne.aboot loader
[19] Aucun membre de sa famille ne l'accompagnera.
[20] Ici, aucun homme se trouvera avec elle. Pas même, le dénommé Joseph. Marie se trouvera, seule, et ayant en face d'elle qu'une seule créature, l'ange.
[21] On remarquera que l'ange lui apparaîtra en dehors du Temple et surtout en dehors de sa cellule. Ceci, à l'inverse de l'Evangile de Barnabé et de la Bible. Secundo : on fait dire à Matthieu, qu'à ce moment là, Marie se trouvait être dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, et quelle était accordée en mariage à un homme nommé Joseph. Ce qui est faux. Marie resta et restera une personne célibataire jusqu'à sa mort. Ce sont les narrateurs de la Bible qui ont introduit volontairement cet individu dans le récit biblique. Car, ne l'oublions pas, bon nombre de gens du monde biblique ont nié, de tout temps, la naissance miraculeuse de l'enfant de Marie. Et parmi eux, les Fils d'Israël, les Judaïsés, l'ensemble du monde de la Thora. Selon l'auteur de la Manifestation de la Vérité : 24°. On lit dans "L'Ecce Homo" (p. 44, éd. 1813) "D'après l'évangile apocryphe de la Nativité de Marie, que le père Jérôme Xavier adopte entièrement, Marie avait été consacrée au Seigneur, et élevée dans le temple, où elle resta jusqu'à l'âge de seize ans. Cela doit faire soupçonner que sa grossesse soit la conséquence d'une intrigue des prêtres qui lui auront fait accroire que c'était Dieu qui lui avait fait un enfant". L'auteur raille ensuite l'Evangéliste Luc pour avoir pris la conception miraculeuse de Marie au sérieux et ajoute : "Les Juifs, dont le témoignage en cette matière peut paraître suspect, prétendent, comme nous le rapporterons plus loin, que cet amant favorisé (de Marie) était un soldat, les militaires trouvent toujours accès aux cœurs des dames. Ils ajoutent que de son commerce avec la femme de Joseph naquit le Messie des Chrétiens ; que le mari, mécontent de l'infidélité de sa femme, l'abandonna pour se retirer à Babylone, et que Jésus avec sa mère s'en alla en Egypte, où il apprit le métier de sorcier, qu'il revint dans la suite pratiquer en Judée". "L'Ecce Homo" ajoute en substance plus loin que de pareilles fables se rencontrent dans la mythologie des Païens, qui croyaient que Minerve était sortie du cerveau de Jupiter, et que Bacchus avait été pour quelque temps conservé dans sa cuisse ; que le dieu Fo des Chinois est né aussi d'une vierge qui avait été fécondée par un rayon de soleil.
    A la question : Les Témoins de Jéhovah (T.J.) croient-ils à la Vierge Marie ? Ils répondent  :
   Puisqu’ils croient que la Bible est inspirée, les Témoins de Jéhovah acceptent le récit de la naissance de Jésus (Matthieu 1:18-23). Pour eux, Jésus Christ est réellement le Fils de Dieu, conçu miraculeusement en Marie. Puisque Marie n’eut de rapports avec Joseph qu’après la naissance de Jésus, celui-ci est bel et bien né d’une vierge. Les Témoins de Jéhovah reconnaissent que Marie eut là un merveilleux privilège, mais ils ne peuvent lui accorder de la vénération, pas plus qu’ils ne peuvent vénérer d’autres serviteurs de Jéhovah. Ils ne considèrent pas non plus que Marie soit demeurée vierge après la naissance de Jésus, car les Écritures parlent des demi-frères et des demi-sœurs de Jésus. — Matthieu 13:55, 56 ; Jean 7:3-5.
   Pour nous : Marie n'aura jamais d'autre enfant que Ichoua (sur lui la Paix !) et resta à jamais une femme vierge, avant et après son accouchement. Et c'est là le miracle divin.
[22] Se trouve confirmé dans certains écrits apocryphes. On a dit : Gabriel se présenta à elle sous l'apparence d'un jeune homme imberbe, aux traits lumineux, aux cheveux calamistrés, à l'allure élégante. Les Savants religieux déclarent que Dieu l'envoya sous la forme humaine afin que Marie pût fixer sur lui son regard et entendre ses paroles… (V. Tha'labî, Qisas, etc.).
[23] Etre pieux, c'est : 1. Ne pas donner au Seigneur des mondes des Égaux ou des Associés. 2. S'éloigner de toute innovation en matière de religion. 3. Eviter les désobéissances divines. Et contrairement à l'enseignement biblique, aucun ange du Seigneur ne peut-être déchu. Ils vivent, au contraire, et en permanence dans l'obéissance divine. Le dire, le prétendre, n'est-ce pas les faire mentir ?
[24] La Bible parlera et le nommera plutôt l'esprit-saint (Comparer : Mt. 1 18). Son implication dans la création du fils de Marie aurait laissé les Fils d'Israël, les Judaïsés perplexes. L'accepter, le croire, n'aurait-il pas réveillé pour bon nombre d'entre eux, un sentiment de haine et d'inimitié ? Ne serait-il pas devenu, pour eux, le fils de l'Ange qu'ils haïssaient le plus au monde ? Ne l'oublions pas, c'est après son élévation que le Temple sera détruit. 2. On notera que pour bon nombre de gens de l'Evangile, le fils de Marie ferait en fait partie des Anges, voire était un ange avant de descendre sur terre.
[25] Expression biblique : puisque je ne connais pas d'homme.
[26] Cette parole manque au récit biblique. Pourtant, elle est d'une grande importance. Elle est aussi une réplique à tous ceux qui l'accusèrent par la suite d'avoir eu des relations sexuelles avec un étranger.
[27] Autre verset : Elle dit : "Seigneur ! comment y aurait-il pour moi un enfant, quand aucun homme ne m'a touchée ?" Il dit : "Comme cela !". Dieu crée ce qu'Il veut : quand Il décide d'une chose, rien d'autre : Il dit : "Sois !"; et c'est. (Coran III 47).
[28] Pour réfuter ainsi la parole du monde biblique, qui, eux, l'ont vu, lui et sa mère, comme une véritable calamité !
[29] Quand l'ange quittera Marie, elle sera enceinte. Ce qui n'est pas le cas dans Luc. En effet, ne lui fait-on pas dire : Voici que tu vas être enceinte… (1 31), plus loin : l'esprit saint viendra sur toi… (1 35) ? Par contre, selon l'E.B., c'est différent. Qu'on en juge : "Maintenant, en toi, a été conçu le prophète, tu l'appelleras.
[30] Nous adoptons ici l'avis du fils d'Abbas, lequel dit qu'elle le mit au monde immédiatement après l'avoir conçu, et qu'entre la conception et l'enfantement, il n'y eut qu'une heure ; car Dieu n'a pas mentionné de séparation entre les deux faits…Quant à Mouqâtil, il affirme qu'il fut conçu en une heure, fut formé en une heure, et fut mis au monde en une heure, au moment où le soleil venait juste de se coucher. Marie avait alors vingt ans.    Marie n'aurait pu être enceinte et rester au Temple. Sa vie aurait été un infernale. De plus, ne risquait-elle pas de mettre la vie de ses proches en danger, dont celle de son tuteur, Zacharie ? Jamais les Fils d'Israël, les Judaïsés ne les auraient laissés en paix (Comparer : L'E.B., chap. II). Et Dieu est plus Savant !
[31] L'enfant naîtra bien à Bethlehem. Le Livre de Mormon : Jésus devait naître à Jérusalem. — Alma 7:10.
[32] Selon l'E.B., Marie ne connaîtra pas les douleurs de l'enfantement (Chap. III). De même, dans le Protévangile de Jacques, XIX 2-3 et Pseudo-Matthieu, XIII 2-4. Ce qui est faux (V. Coran XIX 23).
[33] Ceci est totalement inconnu du monde biblique. Inconnu de l'E.B.
[34] Ou palmier. Marie verra donc un miracle se produire devant elle. Car, n'est-ce pas un arbre dont la pollinisation se fait notamment par le vent ? Et l'enfant qu'elle portait en son sein, comment fut-il créé ? Dans sa lettre au Négus d'Abyssinie, le Sceau de la Prophétie n'a-t-il pas mentionné : Je témoigne que Jésus fils de Marie est l'esprit de Dieu et Son verbe qu'Il jeta en Marie (Coran IV 171), la vierge, la véridique, la pure. Elle conçut alors Jésus que Dieu créa de Son esprit et y insuffla (la vie), comme Il créa Adam par Ses mains et y insuffla (la vie). (Tabarî, Annales I/III ; Ibn Athir, Kâmil, II, etc.).
   Cette science a échappé totalement à l'ensemble du monde biblique, volontairement ou involontairement. S'il l'avait apprise et reconnue, ils auraient évités ainsi de dire sur Marie et son fils ce qu'ils ont dit. Le récit biblique sur la naissance du fils de Marie, comme celui contenu dans l'E.B., est calqué sur celui de Mithra, non sur celui de la Révélation. Ainsi a-t-on cru, dans le monde biblique, à une partie de la naissance miraculeuse du fils de Marie, et mécru, en l'autre ?
[35] Fruit fort recommandé pour les femmes qui enfantent.
[36] Elle dira ceci, car elle s'est très bien qu'il sera pris, par les gens, et par la suite ; comme une divinité en dehors de Dieu.
[37] On a dit, l'ange Gabriel. Les avis divergent à ce sujet.
[38] d'eau.
[39] L'acquisition des fruits demande de l'effort. Pour l'eau, c'est différent.
[40] Marie est comblée. Son accouchement ne nécessitera nullement l'assistance d'une sage femme. A ses côtés, elle trouvera, en outre, eau et manger à profusion. Bienfaits du divin Créateur pour elle.
[41] Ce qui confirme bien que Marie se trouvait seule avec son enfant. Pas de Joseph.
[42] Je m'abstiendrais de tout langage. Cette sorte de jeûne par la parole, par contre, a été aboli par la loi coranique.
[43] Le monde biblique dans son ensemble. Pour les uns, il est un bâtard fils d'une bâtarde. Pour les autres, un divin enfant, etc. Chaque Eglise a sa façon de penser à ce sujet. L'unanimité n'étant pas de rigueur. 2. Témoignages : 3. Les Anciens des Juifs répliquèrent à Jésus : « Et que verrons-nous ? D’abord que tu es né de relations coupables... 
   4 Anne et  Caïphe dirent à Pilate : « Nous avons beau tous déclarer à la fois qu’il n’est pas de naissance honnête, on ne nous croit pas. Ces gens-là sont des prosélytes ou ses disciples. » Pilate se tourna vers Anne et Caïphe : « Que sont des prosélytes ? demanda-t-il. Ce sont, répondirent-ils, des gens d’origine grecque, maintenant convertis au judaïsme. » (Actes de Pilate).
   Par ailleurs, on a dit que quelques-uns des gnostiques, tout spécialement Justin, Carpocrate et Cérinthe soutenaient, dès le 1er siècle, que Ichoua n’est qu’un homme, né comme tous les hommes sans intervention miraculeuse ! ?  Yeb. IV 3 ; 49 a : « R. Shimeon Ben Azzai a dit à propos de Jésus : J’ai découvert à Jérusalem une tablette généalogique où est recensé un pseudo bâtard né d’une (femme) adultère ».
   Joseph Klausner ajoute à ce qui précède :
   « Les éditions communes de Mishnah ajoutent : Pour aider le monde de Yehoshua’. (Qui, dans le même Mishnah, dit : Qu’est-ce qu’un bâtard ? Quelqu’un dont les parents sont condamnés à mort par le Beth Din). Jésus est désigné ici sans ambiguité. (5/35).
   autre témoignage :
   « Anne et Caïphe, les grands des Juifs, se réunirent à Carios, le grand de Tibère l’empereur. Ils établirent des paroles de mensonges et des témoignages faux, qui ne tenaient pas, contre Jésus, depuis sa naissance jusqu’à sa fin. Quelques-uns portaient que c’était un magicien, d’autres qu’il avait été engendré par une femme, d’autres qu’ils rompaient le sabbat, d’autres qu’il détruisait la synagogue des Juifs (le Temple).
   « Lorsque ces choses eurent lieu, Hérode (Antipas) demanda à chacun des grands des Juifs une livre d’or. Il réunit une grande somme. Il la donna à Carios pour qu’il ne fit pas parvenir la renommée de Jésus devant l’empereur Tibère. Carios reçut l’argent de la main d’Hérode, et il ne transmit pas l’affaire à César. » (Evangile des Douze Apôtres. IIème fragment.).
   Selon Sarwat : « Les rabbins juifs font de même circuler une fable à propos de Jésus, dans le Talmud de Babylone, dans la Tosephta et dans un triste conte, Toledot-Jeshu, une vie de Jésus. Le père de Jésus serait un soldat nommé Pantera ou Pandera, Jésus serait le fruit de l’adultère... » (comparer : Coran IV 156-159).
   « ...Toledot-Jeshu, cet amas lugubre de calomnies, circula au cours des siècles jusqu’à l’époque moderne, dans un vain espoir de combattre le christianisme.
   Aujourd’hui, les rabbins et penseurs juifs changent de position ; ils ne calomnient plus Jésus ; bien au contraire, ils cherchent à incorporer le Fondateur du christianisme et, partant, le christianisme même, dans le judaïsme. Ils le disent ouvertement : Jésus doit être revendiqué par les Juifs comme faisant intrinsèquement partie de la pensée juive. L’intention des rabbins, durant les cent dernières années, dit franchement l’historien du rabbinisme, et de déshelliniser et de rehébraïser Jésus. Cela ne signifie pas, s’empresse d’ajouter un autre rabbin, que les Juifs vont se précipiter en masse pour répondre à l’appel chrétien. Bien au contraire, c’est Jésus qui est présenté comme un Juif ; la judéité de Jésus serait l’un des faits les plus sûrs qui le concernent. Dans tous ses actes et toutes ses idées, Jésus serait, non seulement, un Juif, mais le plus juif de tous les Juifs (sic), l’âme même du sionisme se refléterait dans l’Evangile (sic). Ainsi, de l’ennemi grec, Jésus devient subitement le Juif nationaliste, un hasid, un zélote, un partisan intransigeant de la Thora juive (sic). (Op. Cit. t, II, p, 107, 108).
   2.1. ...Les Juifs répondirent à Pilate : « Ne t’avons-nous pas prévenu ? C’est un magicien, il a envoyé un songe à ta femme ! » (Actes de Pilate). (Comparer : Coran LXI 6). 
[44] Selon 'Oubâda fils de Sâmit rapporte ces propos de l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) : Quiconque atteste qu'il n'y a pas de divinité en dehors de Dieu, Seul et sans associé [ou égal], que Mohammad est Son esclave et Son envoyé, que Ichoua est l'esclave de Dieu et Son envoyé, qu'il est Sa parole qu'Il a projeté dans le sein de Marie et un esprit venant de Lui et que le Paradis et l'Enfer sont des réalités, Dieu le fera entrer au Paradis qu'elles qu'aient été ses œuvres." (Transmis par Bokharî et Mouslim).
   2. Associationnisme : Soit en arabe, le chirk. Associationnisme : mot conventionnel. Philo. Doctrine selon laquelle tous les phénomènes psychologiques résultent d’associations d’idées purement automatiques. (V. © Hachette Livre, 1997). En lexicologie, cela désigne celui qui associe une autre divinité avec Dieu (exalté soit-Il !). En science religieuse, il désigne tout ce qui a pour conséquence la mécréance. Et la mécréance désigne, techniquement, la méconnaissance de Dieu.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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07/11/06 .

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