Croyances

SCIENCE DU MONOTHÉISME. PROPHÉTIE. 

Selon les Ecritures.

   786

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


La Doctrine de l'Unité. علم التوحيد

Les Prophètes. الانبياء


   Parmi une des sciences nécessaire et obligatoire pour le monde de l'Islam traditionnel, on trouve une science dénommée : la science de l'Unité.
   Deux Ecoles naîtront pour défendre les croyances de l'Islam traditionnel : 1) l'école Ash'ari d'Abou l-Haçan Al-’Ach’ari et 2) l'Ecole Matouridy d'Abou Mansour Al-Matouridi.

   Depuis leur existence, ces deux Ecoles ont du faire front à des gens sans foi et sans scrupule, à des gens de sectes diverses. Lesquelles sectes se sont jurées de les détruire et de les combattre ! A l'instar de ceux et celles qui se réclament, de notre temps, du Salafisme (taymiyistes, wahhabites, albanistes, bazistes, etc.). Mais, Dieu merci, elles sont là, debout, pour mener à bien leur tâche qui leur incombe. Et de tout temps, des hommes se sont levés pour défendre les Croyances du monde de l'Islam traditionnel.
   Cette science est utile également pour répondre à bon nombre de religions dont celles des gens de la Bible (toranique & évangélique). Les concernant, nous savons tous qu'ils sont loin du Monothéisme qu'ils proclament !

   Ce qui suit est un exposé succint d'Ibrahîm al-Ya’qûbi, sur les croyances que doit avoir nécessairement chaque Croyant soumis, pratiquant.  


Exposé.


   Rôle des Prophètes et Messagers divins. 

   Rôle bien méconnu par de nombreuses personnes. Ne sont-ils pas les envoyés, les ambassadeurs du divin Créateur ? Et à eux, d'être des êtres irréprochables, ceci à l’inverse de propos tenus par leurs détracteurs et adversaires. 

   Définitions respectives du prophète et du messager du divin Créateur

   Selon nos pieux Savants :

   1) Un prophète est un être humain de sexe masculin, de condition libre ; il appartient au genre humain[1], est exempt de tout défaut répugnant et il œuvre en se conformant à la Loi (d’essence divine) ou aux Ecritures[2] qui lui ont été révélées[3].
   2) Un prophète ne peut-être, et contrairement à l’enseignement biblique[4], de sexe féminin, esclave.
   3) Les prophètes sont soumis aux mêmes accidents (maladies bénines, etc.) que le genre humain à part ceux qui seraient dégradants ou qui feraient fuir les gens. Ils ne peuvent être atteints de maladies graves : maladies vénériennes, lèpre, aveugle, sourd, manchot, estropié, fou, épilepsie, etc.
 

   Les prophètes et les gens du monde biblique.

   Certains défauts qui leur sont rapportés, d’après des sources toraniques ou autres, sont totalement invraisemblables ; ce ne sont, pour le monde islamique, que des mensonges et des calomnies proférés par le monde rabbinique ou autres, exception faite de quelques passages qui peuvent recevoir une interprétation au rang de prophètes. A titre d’exemple, il est inconvenable pour le monde islamique que Adam et son épouse soient nus dans le Paradis, « et ils n’avaient pas honte… » (Bible. Gen. 2/25.) Que Noé se soit ennivré (Bible. Gen. 9/18-27). Que les vers aient rongé le corps de Job ou que David ait fait tuer l’un de ses généraux pour s’emparer de son épouse, que Salomon en soit venu, en fin de vie, à adorer les idoles. Que le fils de Marie ait invité son peuple à adorer son Seigneur en lui ou le prenne, lui et sa mère, comme deux divinités en dehors de Lui, etc. 

   Différences.

   Messager ou Envoyé : S’il lui a été ordonné de transmettre une loi aux hommes on a affaire à un messager, un envoyé ; sans cela il s’agit simplement d’un prophète. Il peut révéler[5] un nouveau Livre divin ou une Loi nouvelle, ou bien au contraire être soumis à la loi d’un autre prophète missionné avant lui ou même contemporain ; ce fut le cas à titre d’exemple, pour Adam[6] et Seth[7], Abraham et Isaac, Jacob, Joseph[8] et ses frères[9], si on s’en tient à la version selon laquelle les frères de Joseph seraient des prophètes[10] ; Moïse[11] et Aaron[12], David[13] et Salomon[14] ou encore Zacharie[15], Hou Yèhyè[16] et Ichoua[17].

   Conclusion.

   Un prophète a donc un rôle très différent de l’Envoyé ou du Messager. Un Envoyé ou Messager peut-être également prophète. L’inverse, non. Parmi les prophètes, il faut signaler : Jethro[18], Loth, Job[19], Noé[20], Enoch[21], Jonas[22]. Inconnu du monde biblique : Houd[23], Saleh[24] (sur eux la Paix !).

   Quels sont les attributs obligatoires d’un prophète et d’un messager ou envoyé ?

   Les attributs nécessaires aux prophètes sont : la sincérité, la fiabilité, le fait de faire parvenir le message, l’intelligence et l’infaillibilité.

   Attributs contraires.

   Il est impossible qu’un prophète soit affecté d’un attribut contraire à ceux-ci, à savoir le mensonge, la traîtrise, le fait de dissimuler une partie ou la totalité du message (divin), la stupidité, ou la faibilité en commettant, par exemple, un acte qui serait contraire à ce qui lui a été ordonné.

   Les péchés. Infaillibité des prophètes[25].

   Les prophètes, et contrairement à leurs détracteurs et adversaires, sont infaillibles et donc préservés des péchés graves[26] (ou capitaux) et véniels ; ils évitent même de faire le choix le moins judicieux.

   Interprétation.

   Tout ce qui vient d’eux fait acte loi et ce qui pourrait sembler y contrevenir, d’un point de vue extérieur, doit être interprété d’une manière digne de leur rang. En effet de tels actes ne sauraient mettre en cause leur nécessaire infaillibilité car ils ne font que transmettre le message de Dieu (exalté soit-Il !) aussi bien par les paroles que par leurs actes ou leurs décisions. 

   Arguments qui plaident en faveur de ces attributs.

   Véracité. La preuve de la nécessaire sincérité[27] des prophètes et de l’impossibilité du mensonge en ce qui les concerne est la suivante ; s’ils pouvaient mentir quand à leur mission prophétique, la confirmation que Dieu (exalté soit-Il !) fait de leur mission en ces termes : « Tout ce que Mon esclave[28] transmet comme venant de Moi est vrai », serait également un mensonge, car le fait de confirmer un menteur est un mensonge ; or, ceci est impossible en ce qui concerne Dieu (exalté soit-Il !). Le fait que Dieu ne puisse mentir engendre la même chose pour les prophètes[29] qui sont de ce fait nécessairement sincères. Dieu (exalté soit-Il !) a dit : « Certes, s’il Nous avait attribué[30] quelques propos (inexacts). Nous l’aurions saisi de la main droite et lui aurions sectionner l’aorte[31]. (Coran LXIX 44-46).

   Loyauté. La preuve de leur nécessaire loyauté est la suivante : Si les prophètes pouvaient mettre en pratique ce qui leur a été interdit ou abandonner un acte qui leur a été imposé, cette action se serait transformée pour eux en obéissance, car Dieu (exalté soit-Il !) en a fait des modèles en matière de comportement. Dieu (exalté soit-Il !) a dit : « Quiconque obéit au prophète obéit (par là même) à Dieu » (Coran IV 80) ; et : « Obéissez à Dieu et au Prophète pour (mériter) la miséricorde (divine) (Coran III 132). » Le contraire de la loyauté qui est la traîtrise et qui consisterait à accomplir des actes qui leur ont été interdits ou à se détourner de choses qui leur ont été imposées est pour eux une impossibilité, car Dieu (exalté soit-Il !) en a fait des modèles et nous a ordonné de les suivre et de leur obéir : « Dis si vous avez aimez Dieu, alors suivez-moi ! Il vous aimera et vous pardonnera vos péchés (Coran III 31).

   Transmettre, Transmission. La preuve de l’obligation dans laquelle ils se trouvent de faire parvenir le message qu’on leur a été ordonné de transmettre aux hommes peut se résumer ainsi : s’ils avaient dissimulé une partie de la Révélation, ils seraient des traîtres et des pécheurs ce qui est impossible puisqu’ils sont des modèles. La preuve qui vaut pour leur loyauté est donc également valable pour ce qui relève de la transmission du message dans son intégralité. Le contraire, qui est de la dissimulation, est impossible pour la raison que nous avons évoquée et aussi parce que Dieu (exalté soit-Il !) nous a informé de leur sincérité en ces termes : « Les messagers étaient sincères ! (Coran XXXVI 52) ; …qui était véridique, un prophète » (Coran III 41). Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) était surnommé, avant sa mission, le sincère, le fiable. Dieu (exalté sit-Il !) nous a décrit les prophètes en leur plaçant dans la bouche les propos suivants : « Je suis pour vous un envoyé digne de confiance (Coran XLIV 18) ; Je vous transmets les messages de mon Seigneur et vous donne d’excellents conseils (Coran VII 62) » et enfin : « Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion (Coran V 20).

   Intelligence. L’argument en faveur de leur nécessaire intelligence[32] : Dieu (exalté soit-Il !) les a envoyés pour exposer Sa loi à Ses esclaves dont l’entendement est variable : certains sont doués d’intelligence, d’autres idiots ; certains ont de l’esprit, d’autres sont stupides, etc. Les prophètes sont donc contraints d’argumenter avec leurs adversaires afin de convaincre les contradicteurs les plus sots ou les plus entêtés ; ils doivent aussi dissiper les doutes et adoucir les orgueilleux afin de les contraindre par leur argumentation. Si les prophètes n’étaient pas doués d’une grande intelligence et d’une grande finesse d’esprit, ils n’auraient pas été capables de transmettre correctement le message, de convaincre les gens, d’exposer leurs arguments et de dissiper les doutes. Pour toutes ces raisons, il est nécessaire que les prophètes soient doués d’intelligence et de finesse et on ne peut leur attribuer de manquer d’intelligence, ni d’être distraits ou insouciants, ni d’autres défauts similaires car tout cela, en ce qui les concerne, est une pure impossibilité.

   Infaillibilité. Il est aussi nécessaire que les prophètes soient infaillibles[33] et la preuve de cette infaillibilité est la même que la loyauté, il ne leur est donc pas possible de commettre un acte qui soit interdit ou de se détourner d’une chose qui leur est imposée car ils sont des modèles et le fait de les suivre est à la fois obéissance et amour de Dieu (exalté soit-Il !). Tout ce qui vient d’eux a force de loi et il est donc impossible qu’ils ne soient pas infaillibles, tout cela découlant de ce que nous avons déjà exposé.

   Accidents. Quand au fait qu’ils sont soumis aux mêmes accidents que le genre humain, cela est abondamment prouvé par leurs histoires personnelles. La sagesse de cet état de chose en est que les prophètes se détournent ainsi spontanément de ce monde, que leur récompense est multipliée dans l’au-delà et que les hommes savent ainsi que les prophètes et envoyés sont des êtres humains comme eux ; cela afin qu’ils ne les prennent pas pour des divinités à la place de Dieu (exalté soit-Il !). Cela permet aussi à l’humanité ordinaire de se consoler de ses propres difficultés en voyant ce que les prophètes ont enduré, car ce monde n’est qu’un lieu de passage alors que la demeure ultime est la demeure éternelle : « Et l’Au-delà sera, certes, pour toi meilleur que la vie d’ici bas (Coran XCXIII 4) ; Ce qui est auprès de Dieu est meilleur et plus durable (Coran XXVIII 60) ; Ce qui est auprès de Dieu est préférable pour les hommes de bien (Coran III 198) ».

   La foi dans les prophètes et les messagers ou les envoyés.

   Dieu (exalté soit-Il), a, d’une manière générale, la possibilité d’existencier ou non les possibles. Dans la catégorie des possibles qui ont été créés on trouve les prophètes qu’Il a envoyés (sur eux Prière et Paix !). Dieu (exalté soit-Il !) a dit : « Les hommes formaient une seule communauté[34]. Dieu (leur) envoya[35] des prophètes pour annoncer[36] et avertir, et par eux Il transmit l’Écriture renfermant la vérité afin d’arbitrer leurs différences. Ceux-là mêmes qui l’avaient reçue y trouvèrent manière à controverse en dépit des preuves qui leur furent apportées et ce, par esprit de contradiction. Dieu permit que les croyants furent conduits vers la part de vérité sur laquelle justement les autres disputent, car Il dirige qui Il veut vers une voie droite » (Coran II 213), ainsi que : « (Nous avons fait une révélation ) à des prophètes annonciateurs et avertisseurs afin que les hommes n’aient à invoquer aucun argument devant Dieu[37], (la mission) des prophètes une fois accomplie (Coran IV 165), et : Des uns Nous t’avons conté l’histoire[38] ; des autres Nous t’avons rien dit[39] (Coran XL 78).

   Dans le Coran, vingt-cinq d’entre eux ont été mentionnés : ce sont Adam, Noé, Enoch[40], Abraham, Loth, Hoûd, Sâlih, Isaac[41], Ismaël[42], Jacob, Joseph, Jethro, Moïse, Aaron, David, Salomon, Elie[43], Elisée[44], Job, Jonas, Dzoul Kifl, Zacharie, Hou Yèhyè, Ichoua et Mohammad (sur eux la Paix !).

   Ceux-là sont ceux auxquels il faut avoir foi dans le détail. Quant aux autres prophètes, il faut croire en eux d’une manière générale sans chercher à les compter ni à les déterminer leur nombre d’une manière précise, même si dans certaines traditions prophétiques on rapporte que les prophètes envoyés sont au nombre de trois cent treize et les simples prophètes au nombre de cent vingt-quatre mille ou, selon une autre tradition, de deux cent vingt-quatre mille. Le mieux cependant, selon Ibrahîm al-Ya’qoûbî, est de ne pas chercher à les recenser, de peur qu’en se trompant, on puisse en exclure un ou, au contraire, tenir un pour prophète quelqu’un qui n’en ferait pas partie. Nous nous en remettons à Dieu (exalté soit-Il !) pour ce qui est de leur nombre, tout en ayant foi dans tous les prophètes et les messagers que Dieu (exalté soit-Il) a envoyés même si nous ne les connaissons pas précisément.

   Leur sceau est le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) qui est sans conteste le meilleur et le plus noble d’entre eux. Certains d’entre les prophètes sont d’un rang supérieur aux autres ; Dieu (exalté soit-Il !) a dit : « Nous avons davantage favorisé certains prophètes par rapport à d’autres. A certains, Dieu a parlé[45] ; Il en a élevé d’autres de plusieurs degrés (dans Sa hiérarchie) (Coran II 253). Il y a aussi cinq prophètes que l’on dit doués d’une énergie indéfectible ce sont Abraham, Noé, Moïse, Ichoua et Mohammad (sur eux la Paix !). Dieu (exalté soit-Il !) a dit : Patiente à l’exemple des hommes résolus parmi les envoyés (Coran XLVI 35).

   La foi dans les miracles.

   Parmi les possibilités que Dieu (exalté soit-Il !) peut mettre en œuvre [ou non], on compte également les miracles[46] qu’Il a produit pour soutenir et confirmer Ses envoyés[47]. Parmi ces miracles on connaît et mentionne[48] ceux de Moïse (sur lui la Paix !) qui montra sa main lumineuse[49] au Pharaon et transforma devant lui son bâton en serpent[50] ; Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !) ressuscita les morts, guérit les aveugles et les lépreux et accomplit bien d’autres miracles avec la permission de Dieu[51] ; la lune[52] se fendit en deux à la demande du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Mais le plus grand des miracles de notre prophète reste le noble Coran. Ajouter foi aux miracles accomplis par tous les prophètes, en particulier ceux qui sont rapportés dans le Coran ou la Tradition prophétique (sounnah) est une obligation pour toute personne responsable[53] au regard de la Loi (d’essence divine).             

   Ont reçu un Livre divin.

   Les Messagers ou Envoyés auxquels un Livre[54] divin fut révélé sont : Moïse[55], David[56], Ichoua[57] et le Sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad[58] (sur eux la Paix !).
   Les Messagers ou Envoyés auxquels furent révélés des Écritures restreintes[59] (litt. : des feuillets) sont : Adam, Seth, Abraham[60] et Moïse[61] avant que la Torah ne lui soit révélée. les Livres saints sont : la Torah[62], l’Évangile, le Psautier et le Noble Coran qui abroge[63] tout ce qui l’a précédé, Livres ou feuillets.
 

   La foi dans les Livres révélés.

   Parmi les choses que Dieu (exalté soit-Il !) peut faire[64] (ou ne pas faire), on compte la Révélation des Écritures à Ses envoyés (sur eux Prière et Paix !) afin qu’ils les transmettent aux esclaves de Dieu. La foi dans ces Écritures[65] est une obligation[66] car elles sont la Parole de Dieu (exalté soit-Il !). Quatre Livres divins ont été révélés, qui sont la Torah à Moïse, le Psautier à David, l’Évangile[67] au fils de Marie et le Coran au prophète Mohammad (sur eux Prière et Paix !). Il a également révélé les feuillets à Adam, Seth, Abraham et Moïse avant la révélation de la Torah. Il est obligatoire pour toute personne responsable[68] au regard de la loi (d’essence divine) d’avoir une foi claire et précise en chacune de ces révélations [puisqu’il en est fait état dans le Coran].
   Dieu (exalté soit-Il !) a rassemblé dans le Coran glorieux tout ce qui était dispersé dans les autres Livres[69] en y rajoutant d’autres éléments[70]. De même que le Prophète (sur lui Prière et Paix !) est le Sceau[71] des Prophètes, le Coran est le Sceau des Livres révélés : Mohammad n’est le père d’aucun des vôtres, mais il est le Messager de Dieu est le sceau des prophètes » (Coran XXXIII 40).
   Sa Loi (d’essence divine) scelle et abroge les lois, les Livres saints et les Écritures anciennes. Il est même certains versets du Coran qui en abrogent d’autres[72] :

   1) soit les versets abrogés ne figurent plus dans le Livre même si la règle qu’ils édictaient est toujours en vigueur ;
   2) soit la règle qu’ils énonçaient est abrogée même s’ils figurent toujours dans le Livre,
   3) soit ils ne figurent plus dans le Livre et leur contenu a été également abrogé. Le Coran est le miracle perpétuel[73] qui a été donné à notre noble prophète (sur lui Prière et Paix !) ; il demeurera à travers les temps jusqu’au Jour dernier.  

 Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Litt. : aux Fils d’Adam, père du genre humain.
[2] Litt. : Livre. Les Ecritures anciennes : la Bible. Les Ecritures nouvelles : le Coran.
[3] Ex. : voir l’ouvrage : La doctrine de l’Unité. Ibrahîm al-Ya’qûbi. Trad. de A. Penot et A. Di Sanza. Edt. Alif Edt. et du Faucon.
[4] On admet que des femmes furent prophétesses voir « mère » de Dieu. Ex. : Marie ‘mère’ du Messie.Les gens de la Synagogue et de la Torah reconnaissent 7 prophétesses : Sarah, Miryam, soeur de Arahon et Mochè, Dévora (Débora), 'Hanna, Avigail, 'Houlda, Esther.
[5] aux gens.
[6] Pour l’Islam traditionnel, Adam est le père de l’humanité et le premier prophète divin. Les gens de la Bible refusent de le reconnaître comme tel.
[7] Arabe, Chith.
[8] Youssouf, arabe.
[9] Voir les Tribus ou les 12 enfants de Jacob ou d’Israël.
[10] Selon l’avis de certains Savants.
[11] Mochè (Copte + hébreu). Moussa, arabe, francisé Moïse. .
[12] Ou Haroun, arabe, Aharon, hébreu.
[13] Dawoud, arabe. Reconnu comme roi d’Israël, non comme prophète ou messager du Saint et Seigneur d’Israël. Ceci selon la loi rabbinique.
[14] Sulaiman, arabe. Idem. Reconnu comme roi d’Israël, non comme prophète ou messager du Saint et Seigneur d’Israël. Ceci selon la loi rabbinique.
[15] Père de Hou Yèhyè.
[16] Hébreu. Arabe, Yahya. Plus connu pour les gens de l’Evangile sous le nom de Jean, l’un de ses attributs.
[17] Araméen. Arabe, ‘Issa. Francisé : Jésus.
[18] En syriaque. Arabe, Cho’aib. Les gens de la Bible ne le reconnaissent que comme un prêtre d’une autre religion de l’époque. Le Druzisme, un de leurs prophètes.
[19] Arabe, Ayoub.
[20] Arabe, Nouh.
[21] Arabe, Idris.
[22] Arabe, Younous.
[23] Voir Coran XI 53, 89.
[24] Houd et Saleh : deux prophètes non mentionnés dans la Bible. Voir Coran VII 78, etc.
[25] Et non le restant des humains. Pour les gens de la Torah, les rabbis, les rav, les sages sont gens infaillibles. Pour les gens de l’Evangile, un pape peut-être infaillible.
[26] Soit : L’associationnisme (arabe, le chirk), la mécréance, l’athéisme, voler, pratiquer l’adultère ou la fornication, l’homosexualité, la magie, etc.
[27] arabe, sidq, avec un sâd. Autre traduction : franc, sans défaut.
[28] Toute créature est l’esclave de Dieu, de gré ou de force. Tout dépend de Lui. De Lui vient la vie, la mort et la résurrection, etc.
[29] ils sont à l’image de Celui qui les envoie. Il ne sied pas de déclarer le Créateur menteur ou de Le faire mentir, etc.
[30] autre traduction : S’il avait forgé
[31] Voir exemple : Bible. Deut. 18/20.
[32] Arabe, fatanah. Peut se traduire aussi par : perspicacité, pénétration, sagacité, avisé.
[33] C’est-à-dire aussi ils bénéficient de l’immunité divine. Privilège qui les protège ainsi de tomber dans le péché, l’erreur, etc., et d’être accusés, par la suite par leurs détracteurs et adversaires, de tous les maux.
[34] Jusqu’à Noé (sur lui la Paix !).
[35] par la suite.
[36] Un de leur rôle : annoncer les bonnes nouvelles et avertir qu’un châtiment terrible attend les mécréants, les athées, les associateurs, les négateurs, etc.
[37] le Jour des Comptes.
[38] De grands prophètes comme : Abraham, Moïse, le Messie fils de Marie, pour ne mentionner qu’eux.
[39] Le nombre des prophètes est très élevé. Et ceci contrairement à l’enseignement biblique dont rabbinique. Bon nombre de gens de la Bible s’étonnent, au passage, de ce silence les concernant. D’autres refusent purement et simplement de reconnaître tout prophète non mentionné dans la Bible.
[40] Arabe, Idris (Coran XIX 56, etc.).
[41] Arabe, Ishâq.
[42] Les gens de la Bible dont le monde toranique en particulier refusent de voir en lui un prophète divin. Il fut, selon les commentateurs rabbiniques, plutôt un enfant mal élevé, adorateur d’idoles, etc.
[43] arabe, Ilyâs (Coran VI 85, etc.).
[44] Arabe, Al-Yasa’ (Coran VI 86).
[45] directement. Ex. : Moïse.
[46] Dans le Coran est mentionné les miracles et signes divins.
[47] Lesquels sont leurs lettres de créance auprès de leurs peuples.
[48] dans le Coran.
[49] sa main malade, lépreuse.
[50] Pour confondre aussi les gens de la Magie.
[51] Les gens de l’Evangile reconnaissent volontiers ces miracles, mais considèrent parallèlement qu’ils émanent, non d’un humain, mais plutôt d’un fils divin ou d’un dieu incarné. Les gens de la Torah rejettent, eux, et en bloc tout ceci. Ils considèrent plutôt qu’ils émanent d’un homme initié à la Magie ou ayant abusé du Nom ineffable, le Grand nom divin. Le monde rabbinique préfère mettre l’accent sur l’étude biblique plutôt que cette science concernant les miracles divins. Mécroire en un seul miracle divin fait de son auteur un mécréant.
[52] Voir Coran LIV 1.
[53] Par question de s’y dérober.
[54] La Bible comprend : la Torah, le Psautier et les Évangiles. L’ensemble révélé aux Fils d’Israël et aux Judaïsés forme un seul et même Livre : la Bible.
[55] La Torah originelle.
[56] Le Zobour (syriaque) ou le Livre (Coran IV 163 ; XXI 105). Plus connu comme étant, chez les gens de la Bible : le Psautier ou les Psaumes. Livre attribué, selon la loi rabbinique, à neuf autres personnages que David. Voir à ce sujet les commentaires concernant les prophètes David et Salomon (Coran II 102). La réaction de la communauté juive d’Arabie.
[57] L’Évangile originel. Le monde de l’Évangile parle lui, d’Évangiles, au pluriel.
[58] Le Coran.
[59] Voir Coran : LXXXVII 19.
[60] Un ouvrage apocryphe circule parmi les gens de la Bible, dont les gens de la Torah. Il sert surtout pour les sectes occultes, le monde de la Magie, etc. Son autorité ne saurait être reconnu : Le SEPHER YETSIRAH. Le Sefer Yetsirah (Livre de la Création ou de la Formation) apparaît sous ce titre chez Sabbataï Donnolo qui vivait en Italie vers ... http://www.morgane.org/sefer.htm 
[61] D’Adam, Seth, Abraham et Moïse et d’autres prophètes, il existe, chez les gens de la Bible, de nombreux ouvrages dits apocryphes. Ex. Le livre d’Hénoch, le Testament d’Abraham, l’Apocalypse d’Abraham, le Testament de Moïse, etc.
[62] autre écriture : Thora.
[63] dont les lois bibliques. Ce qui exaspère, au passage, bon nombre de gens de la Bible. Les gens de la Torah refuse l’abrogation. Pour eux, la Torah est le Livre par excellence qui ne serait changer. Les gens de l’Évangile reconnaissent l’abrogation. Toutefois dans leur erreur et leur égarement, et sur les conseils de Paul, ils abolirent totalement à leurs communautés l’ensemble des lois contenues dans la Torah.
[64] Car pour Lui aucune obligation.
[65] originelles. La Bible actuelle n’est nullement celle révélée aux prophètes. Les rabbis, les rav, les sages, les Dignitaires de l’Évangile n’ont pas su garder intact ce Livre divin. D’où notre opposition à reconnaître ce qui se trouve entre leurs mains. N’est-ce pas eux, leurs ancêtres, qui ont supprimé la venue et la description du prophète de l’Islam de la Bible ? Et bien d’autres choses encore. Croire en la Bible ne nous engage nullement de croire en Celle se trouvant actuellement en circulation parmi les gens de la Bible.
[66] Pour chaque personne soumise : masculin ou féminin. Voir Coran II 285.
[67] Le monde toranique ne reconnaît ni la prophétie du Messie fils de Marie ni l’Evangile. Selon lui, le Nazaréen (le Messie fils de Marie) est un fils adultérin et un sorcier, sa mère une sorcière, une fille de mauvaise aloi (Voir Coran). Quant au monde évangélique, bien qu’il reconnaisse le Messie, sa mère, l’Évangile, il nie la prophétie du Messie fils de Marie. Selon certaines sectes évangéliques, et selon l’enseignement de leur maître Paul, le Messie est plus qu’un être humain : il est (ou était) le fils de la Divinité, ou dieu incarné, etc.
[68] Ayant atteint sa majorité, majeure.
[69] Notamment les histoires des prophètes. De brefs résumés.
[70] Ex.: histoire de prophètes comme Houd et Saleh. Une description plus complète du Feu éternel pour les damnés, le Paradis pour les élus, etc.
[71] ou sceau de la Prophétie. Le fils de Marie quant à lui est le sceau des Prophètes d’Israël.
[72] Science réservée uniquement aux Savants de notre religion, non aux arabisants, islamologues, orientalistes, etc.
[73] Contrairement à l’idée émise par certains de ses détracteurs et adversaires (du monde biblique ou coranique), Ses lois peuvent s’adapter en tout lieu et à toute époque, et ceci jusqu’à la fin des temps. D’où ce miracle perpétuel et permanent. Le cas de la Bible est bien différent, car il faut être en Terre sainte pour leur application. Et de plus, elles sont immuables. Mais le monde rabbinique comme évangélique, se croyant au-dessus des lois d’essence divine ; se réserve le droit de les abolir, de les contourner, etc. Ce qu’aucun être censé du monde islamique se permettrait de faire.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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03/06/11.

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