Holocauste : Ancien sacrifice biblique dans lequel
la victime animale était brûlée par un Feu céleste.
oint
de divinité
excepté Allah
le Très Haut. Que les meilleures salutations
soient sur les prophètes et messagers divins
dont le Sceau de la Prophétie.
L’histoire des deux fils d’Adam.
Et récite-leur en toute vérité le récit des deux
fils d'Adam.
— Lorsqu'ils offraient l'offrande, voilà que de l'un d'eux elle fut
reçue, et de l'autre ne fut point reçue. Celui-ci dit : « Sûrement je
te tuerai » ! — Il dit :
« Rien d'autre : de la part des pieux, Dieu reçoit. (Coran V 27).
Certains gens de science disent que c'était là un ordre
de Dieu et que la raison pour laquelle II accepta l'oblation de l'un
fut que celui-ci avait sacrifié le meilleur de ses biens alors que l'autre
n'avait sacrifié que ce qu'il possédait de plus mauvais.
...Ismâ'îl fils
de Râfi' a dit : « On m'a rapporté que, des deux
fils d'Adam, (...) l'un était berger et qu'il possédait dans son troupeau
un agneau qu'il aimait au point de le garder la nuit près de lui et
de le porter sur son dos le reste du temps, en sorte que de ses biens
c'était là ce qui lui était devenu le plus cher.
Lorsqu'il reçut l'ordre d'effectuer le sacrifice (qorbân),
il le sacrifia à Dieu. Dieu l'agréa de sa part et l'agneau ne cessa
de paître au Paradis jusqu'au moment où il servit à racheter le fils
d'Abraham — que Dieu accorde Ses grâces au père et au fils — ».
...Abd Allah fils de Amrou a dit : « (...) L'un des deux
fils d'Adam était cultivateur, l'autre berger (...). Celui qui possédait
des moutons sacrifia la plus noble, la plus belle et la plus grasse
de ses bêtes, celle qu'il appréciait le plus d'entre toutes, alors que
celui qui possédait des cultures sacrifia ce que ses cultures offraient
de plus mauvais (...) et que lui-même n'appréciait guère. (...)
Celui qui fut la victime était le plus fort des deux, mais
c'était la gêne qu'il éprouvait à commettre un crime qui l'empêcha de
porter la main sur son frère [pour se défendre] ».
Selon d’autres, il ne s'agissait pas là d'un ordre de Dieu. Ils se réfèrent
aux propos suivants :
Le fils de ‘Abbas a dit : “En ce temps-là il n’y avait de pauvre auquel
il eût été possible de donner l’aumône [afin de pouvoir se rapprocher
de Dieu par une telle oeuvre]. L’homme ne pouvait offrir qu’un sacrifice.
Un jour que les fils d’Adam étaient assis l’un près de
l’autre, ils se dirent : “ Si nous offrions un sacrifice ! ”
Or, lorsqu’un homme offrait un sacrifice et que Dieu était
satisfait, Dieu envoyait un “ feu ” qui dévorait l’oblation,
mais s’Il n’en était pas satisfait le feu s’éteignait. Ils offrirent
donc chacun une oblation ; l’un étant berger, l’autre cultivateur, celui
qui possédait des moutons offrit en sacrifice la meilleure et la plus
grasse de ses bêtes cependant que l’autre n’offrait de ses cultures
que ce qu’il détestait le plus. Lorsque le “feu” arriva et qu’il
descendit entre eux, il consuma la brebis en laissant les produits de
la récolte. Le fils d’Adam [Caïn] dit alors à son frère :
“ Fréquenteras-tu les gens alors qu’ils sauront que
tu as offert un sacrifice qui a été agréé de ta part tandis que le mien
m’a été refusé ? Non, par Dieu ! Les gens ne nous regarderont pas toi
et moi en voyant que tu es meilleur que moi. Vraiment je vais te
tuer ! Son frère dit :
“ Quelle est donc ma faute ? Dieu n’agrée [un
sacrifice] que de la part de ceux qui craignent
! ”. (Coran V 27 et sv.).
Ismâ’ïl fils de Rafi` a dit : “ On m’a rapporté que,
des deux fils d’Adam, (...) l’un était berger et qu’il possédait dans
son troupeau un agneau qu’il aimait au point de la garder jour et nuit
près de lui et de le porter sur son dos le reste du temps, en sorte
que de ses biens c’était là ce qui lui était devenu le plus cher.
Lorsqu’il reçut l’ordre d’effectuer le sacrifice, il le
sacrifia à Dieu. Dieu l’agréa de sa part et l’agneau
ne cessa de paître au Paradis jusqu’au moment
où il servit à racheter le fils d’Abraham.
Que Dieu accorde Ses grâces au père et au fils ”. (Comparer : Bible.
Thora. Gén. 4 4 ; 22 1-13 ; Héb. 11 17 ; Jc. 2 21).
Le fils de Ishaq rapporte de quelqu'un qui avait la science
du Premier Livre : Adam avait ordonné à son fils Caïn d'épouser sa sœur
qui était sœur jumelle d'Abel et il ordonna à Abel d'épouser sa sœur
qui était sœur jumelle de Caïn.
[D'après un propos du fils de Mas'oûd, il ne naissait pas
d'enfant à Adam sans qu'il y eût simultanément un garçon et une fille.
Plus tard, il mariait le jeune homme avec l'une de ses sœurs qui n'était
pas née en même temps que lui].
Or Abel fut satisfait de ce qu'Adam avait décidé alors
que Caïn refusa, la chose lui étant désagréable parce qu'il s'estimait
trop digne pour devoir se marier à la sœur jumelle d'Abel, et qu'il
préférait prendre sa propre sœur jumelle pour femme, car, disait-il
:
— Nous, nous avons été engendrés au Paradis alors qu'eux
l'ont été sur terre. Je suis donc le plus en droit d'épouser ma sœur
[jumelle] ! »
Le fils de Ishaq rapporte aussi : « La sœur [jumelle] de
Caïn était d'entre les plus belles ; comme celui-ci la refusait jalousement
à son frère et la désirait pour lui-même — mais Dieu sait mieux ce qu'il
en était au juste [ajoute le fils de Ishaq] —, Adam lui dit :
— Cette sœur n'est pas licite pour toi ! — Comme Caïn refusait
d'admettre ce que son père lui disait, celui-ci lui dit :
— Offre donc un sacrifice (qarrib qourbânan) et que ton
frère Abel en offre également un ! De vous deux celui dont Dieu agréera
l'oblation sera le plus en droit de la prendre pour épouse. (...)
D’après Suddiyy : « (...) Après qu'Adam eut
ordonné à ses fils d'effectuer chacun un sacrifice, afin que Dieu fasse
savoir lequel des deux était le plus en droit d'épouser la jeune fille
[il s'agissait donc de la sœur jumelle de Caïn].
Adam dut s'absenter pour se rendre à la Mecque.
Dieu lui avait dit en effet : "O Adam ! Sais-tu que Je possède
sur terre une Demeure (Bayt) ? "Adam lui répondit :
"Non !" Dieu lui dit alors : "En vérité Je possède
une Demeure à la Mekke ; vas-y !"
Adam s'adressa alors au Ciel et lui dit : "Garde mon
enfant en tant que dépôt de confiance (amâna) !" Mais le Ciel refusa.
Adam s'adressa alors à la Terre, mais celle-ci refusa. Il s'adressa
alors aux montagnes, elles refusèrent. Enfin il s'adressa à Caïn qui
accepta en lui disant : "Pars ! Quand tu reviendras tu trouveras
ta famille dans un état qui te satisfera".
Une fois qu'Adam les eut quittés, ils effectuèrent le sacrifice.
Or Caïn ne cessait de se prévaloir de sa supériorité sur Abel. Il lui
disait : "Je suis plus en droit que toi de la prendre. Elle est
ma sœur et moi je suis plus âgé que toi. De plus je suis le tuteur (waçiyy)
désigné par mon père".
Lorsqu'ils effectuèrent le sacrifice, Abel offrit un jeune
bélier bien gras alors que Caïn offrit une gerbe d'épis ; de plus, comme
il aperçut dans la gerbe un gros épi bien mûr il l'en retira et l'égrugea
pour en manger les grains. Lorsque le "feu" descendit, il
dévora l'offrande d'Abel et laissa intacte l'offrande de Caïn qui en
fut irrité. C'est alors qu'il dit à son frère : "Je vais vraiment
te tuer afin que tu n'épouses pas ma sœur !"
Abel lui répondit : "Dieu n'agrée [un sacrifice] que
de la part de ceux qui craignent !" »
Conclusion : Pour ce qui est du motif
qui amena Abel et Caïn à opérer un sacrifice (qarrabâ), le plus pertinent
consiste à dire qu’il est permis d’admettre l’un ou l’autre avis, Dieu
n’ayant pas précisé s’il s’agissait d’un ordre venant de Sa part ou
de la part de quelqu’un d’autre. Quoi qu’il en soit, ils ne devaient
effectuer ce sacrifice qu’à seule fin de recherche la " proximité"
de Dieu.
Motif pour lequel Abel et Caïn effectuèrent ce sacrifice et raison
pour laquelle Dieu agréa l’un et non l’autre.
« Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, je n'étendrai
pas vers toi ma main pour te tuer : je crains Dieu, Seigneur des mondes. »
Selon Tabari :
« Dieu, que Son invocation soit exaltée, dit en quelque sorte à
Son prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) : à ces Juifs
qui ont songé porter la main sur toi et tes Compagnons fais connaître
combien est pénible le châtiment sanctionnant l’injustice, la ruse perfide,
le témoigne et la trahison des engagements et fais savoir quelle sera
la récompense de celui qui respecte ses engagements et fais savoir quelle
sera la récompense de celui qui respecte ses engagements et quelle sera
la sanction de celui qui les rompt ; à cette fin, « rapporte-leur…
le récit des deux fils d’Adam » Abel et Caïn, ce qui advint
à celui qui obéit à son Seigneur et ce qui advint à celui qui Lui désobéit,
car, dans l’excellente récompense que J’ai accordée à l’un et dans la
terrible sanction que J’ai infligée à l’autre, il y a aussi bien pour
toi que pour eux un bel exemple de patience.
« Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, je n'étendrai
pas vers toi ma main pour te tuer… » D’après certains commentateurs,
Abel ne l’empêcha pas de commettre ce meurtre, et ces propos qu’il tint
à Caïn et que Dieu nous rapporte ici, étaient destinés à rappeler à
Caïn que Dieu leur avait imposé qu’une personne qui allait être la victime
d’un meurtrier n’avait pas à empêcher celui-ci d’agir comme il le voulait.
Les légistes font remarqués ici que cette loi ancienne
a été abolie pour nous. Qu’il est permis de se défendre, voire est nécessaire
de le faire.
Attitude
d’Abel.
« Oui, je veux que tu t'acquières mon péché
avec ton péché; alors tu seras du nombre des compagnons du Feu.
» — Or c'est la récompense des prévaricateurs. (Coran V 28).
Les commentateurs
sont unanimes pour dire que Dieu nous a fait savoir que chaque être
sera sanctionné en fonction de ses actes. Par conséquent, si réelle
est la disposition que Dieu a décrétée pour Ses créatures, il n’est
pas permis de dire qu’un meurtrier endosse les fautes de sa victime ;
le meurtrier sera sanctionné pour le meurtre qu’il a commis ainsi que
pour toutes ses autres fautes uniquement [et non pour celles qu’il n’a
commises en aucune façon ou pour lesquelles il ne se trouve en aucune
façon responsable].
« Puis son âme le porta à tuer son frère. Il le tua donc et
devint ainsi du nombre des perdants. » (Coran V 28).
« alors tu seras du nombre des compagnons du Feu. »
Tabari remarque : Le Feu est la sanction de ceux qui abandonnent
la Voie du Vrai et qui transgressent les dispositions que Dieu a instituées
pour eux. Or en nous faisant savoir qu’Abel dit à Caïn que le meurtre
que celui-ci se proposait de commettre le ferait entrer parmi les hôtes
de la Géhenne, Dieu nous fait savoir qu’Il avait déjà imposé des ordres
et des interdits à la descendance d’Adam depuis le moment où Il le fit
descendre sur Terre, et qu’Il lui avait adressé la promesse de la récompense
ultime ainsi que la menace du châtiment. Si tel n’avait pas été le cas,
Abel n’eût pas dit à son frère que son assassinat le mettrait parmi
les hôtes du Feu, et il ne lui eût pas fait savoir que c’était là la
sanction des injustes.
‘Abd Allah fils de Amrou rapporte que le Prophète (sur
lui Prière et Paix !) a dit : « Il n’est pas une âme
qui tue injustement sans que le premier fils d’Adam n’endosse une part
du crime, et cela du fait qu’il fut le premier à donner l’exemple du
meurtre ».
Le meurtre d’Abel.
« Puis son âme le porta à tuer son frère. Il le tua donc et
devint ainsi du nombre des perdants. » (Coran V 30).
Les commentateurs,
comme le souligne Tabari, abordent une divergence sur le point de savoir
si le verbe ²tawwa’ a²
signifie ici que Caïn tua Abel délibérément de lui-même en s’encourageant
à commettre cet acte ou si celui-ci lui fut suggéré et embelli par le
Démon en sorte que ce fut sur son instigation qu’il commit son meurtre.
Tabarî, lui, conclut qu’étant donné qu’il n’existe pas de données décisives
sur ce point, l’une et l’autre choses sont admissibles.
« et devint ainsi du nombre des perdants » Les perdants
(khâsiroûn) sont ceux qui échangent leur Fin dernière contre
ce bas-monde en préférant celui à leur Vie ultime, car, dans cet échange,
ils sont perdants et ils seront amèrement déçue or où ils verront combien
ils ont été abusés dans leur ²commerce².
Remords de Caïn et enterrement d’Abel.
« Puis
Dieu suscita un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer
comment couvrir la nudité de son frère. Il dit : « Malheur de moi !
Suis-je incapable d'être, comme ce corbeau,
à même de couvrir la nudité
de mon frère ? » II devint alors de ceux qui regrettent. »
(31)
Caïn ne connaissait pas encore la norme divine en ce qui concerne les
morts,
et il ne savait que faire du cadavre de son frère. On rapporte qu’il
le transporta sur son dos pendant un certain temps – d’après certaines
traditions cela dura cent ans – dans un sac ; finalement, Dieu
voulut lui faire connaître la norme en ce qui concerne les morts et
c’est ainsi que « Dieu suscita un corbeau qui se mit à gratter
la terre pour lui montrer comment couvrir la nudité de son frère. »
D’après le fils de ‘Abbas et le fils de Mas’oûd :
« (…) Dieu envoya deux corbeaux frères qui se battirent jusqu’à
ce que l’un eut tué l’autre ; celui qui resta alors en vie creusa
la terre pour enterrer son compagnon puis il le recouvrit de terre ;
ce que voyant, Caïn s’exclama : « Quel malheur ! Serais-je
donc incapable d’être comme ce corbeau et de dérober au vu le cadavre
de mon frère ? ».
Excellence du pardon.
Tabarî nous montre, lui dans son commentaire, dans quelle perspective
doit être placé tout ce passage coranique concernant Abel et Caïn lorsqu’il
est mis en rapport avec des évènements que vivaient le Prophète et ses
Compagnons à Médine, notamment le fait que, lorsqu’il se rendit chez
les Juifs Fils de Nadîr pour leur demander de l’aider à payer la ²diya²
des deux ‘Âmirî tués par Amrou fils de Omayya Damrî, les Fils de Nadîr,
sous l’instigation de leur chef de clan, Houyyay fils de Akhtab, tentèrent
de profiter de l’occasion que le Prophète se trouvait dans leur domaine
pour l’assassiner.
Tout ce que Dieu mentionne dans ces versets est un encouragement qu’Il
adresse aux croyants entourant l’Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !)
pour qu’ils fassent grâce (‘afwou) aux Juifs Fils de Nadîr qui
avaient songé à porter la main sur le Prophète et sur eux, et pour qu’ils
ne leur tiennent pas rigueur de leur conduite. Dieu fait connaître aux
Juifs la laideur de leur comportement et leur montre combien ils s’écartent
du droit chemin en dépit de tous les bienfaits qu’Il leur a accordés,
et Il exalte en même temps le comportement des croyants qui Lui sont
fidèles et qui leur pardonnent, en assimilant les uns et les autres
respectivement aux deux fils d’Adam, Caïn et Abel, et en rappelant combien
le comportement du premier était mauvais alors que celui du second était
excellent.
On rapporte que le Prophète (sur lui
Prière et Paix !) a dit : « Dieu,
Puissant et Majestueux, a fait des deux fils d’Adam un exemple pour vous.
Prenez exemple sur le meilleur des deux et laissez le plus mauvais ! »
(à
suivre)
Le Créateur des cieux et de la terre
est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit
d’adorer véritablement.
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il
est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe.
En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme
un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur
et Maître de l’Univers.
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse
miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel.
Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant
un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme
une demande de pardon pour les créatures.
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils
d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il
est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers
divins.
Soit : Abîl = Abel ; Qabîl
= Caïn. Eve mettra au monde un garçon et une fille jumelle à chaque
naissance. Elle mettra au monde, selon certaines variantes, plusieurs
enfants. Ce que la Bible ne mentionne pas (sauf toutefois chez les
commentateurs toraniques). Ce qui fait d’ailleurs jaser les
adversaires de la Religion, chez les gens de la Bible, et leur faire
supposer et prétendre que les enfants « coucheront »
avec leurs mères pour avoir chacun une descendance ! La réalité
toutefois est tout autre. Au début de l’Antiquité, cette loi du mariage
entre frères et sœurs était permis. Elle sera par la suite abolie.
Selon les légistes, pour éviter ainsi que l’homme vienne à prétendre,
à l’instar du Druzisme ; qu’il n’est pas de descendance
de Adam (sur lui la Paix !).
Comparer : Bible. Genèse 4.
Arabe littéraire : ibn. Arabe dialectale (Afrique du Nord),
ben. Hébreu : ben.
D’après un certain nombre de commentateurs, les ²mouttaqoûn²
(ceux qui craignent) dont il est ici question sont ceux qui craignent
d’associer un autre à Dieu.
La sincérité dans l’acte. Pour comprendre, a-t-on dit,
comment l’attitude de Caïn est une forme ²d’association
d’un autre à Dieu²
on peut remarquer que, par son attitude telle qu’elle se dégage de
ces données traditionnelles, Caïn montre son avidité et son orgueil
et que dans l’acte rituel qu’il devait effectuer il n’a pas été capable
de dépasser ces passions de son âme pour les sacrifier à une orientation
pure et sincère vers Dieu ; il agissait donc comme ces êtres
évoqués en Coran XXV 43, pour qui le véritable ²ilâh²,
c’est-à-dire le véritable ²adoré²
qu’ils suivent et auquel ils obéissent, est non pas Dieu mais leur
passion (hawâ).
Notons au passage que pour les gens de l’Évangile, c’est :
« Par la foi, Abel offrit à Dieu un sacrifice de plus grande
valeur que celui de Caïn ; aussi fut-il proclamé juste,… »
(Bible. Héb. 11/4). Nulle mention d’une sincérité ici, d’associationnisme.
Même chose concernant Abraham et son fils (11/17). De plus, les exégètes
bibliques ne verront-ils pas dans le sacrifice de son fils la préfiguration
de la Passion (et de la Résurrection) du crucifié ? Pour nous,
au contraire, c'est une preuve que le divin Créateur sauvera Son Messie
d’une mort certaine, comme Il sauva naguère le fils d’Abraham (sur
eux la Paix !).
Récit inconnu dans la Bible, voire dans les commentaires.
Ismaël, pour l’Islam traditionnel. Isaac, pour le monde biblique.
Commentaires. Une traduction partielle existe en langue française.
V. Traduction P. Godé. Edit. Editions d’Art les heures claires.
que tu t'acquières mon péché. Le martyre remet à celui qui
meurt ses péchés. Le meurtre charge d'un nouveau péché celui qui tue.
les compagnons du Feu (de l'Enfer).
Nous savons tous que les gens du monde toranique ne croient pas, excepté
un petit nombre, aux signes divins. Ils aiment les tourner en dérision.
A ce sujet, l’histoire du corbeau à l’air d’amuser certaines gens
du monde toranique. Pour preuve : « Le Coran affectionne
les oiseaux. (…) voici le corbeau. Mahomet a-t-il repéré une vieille
légende juive ? Il y a tout lieu de le penser puisque le Pirqué
de rabbi Eliezer rapporte une anecdote similaire : « Adam
et son aide s’étaient assis et pleuraient et menaient le deuil pour
lui, mais ils ignoraient que faire d’Abel, car ils n’avaient pas la
coutume d’enterrer. Survint un corbeau dont un congénère était mort
à ses côtés. Le corbeau dit : J’enseignerai à cet homme ce qu’il
fut faire. Il prit son congénère et creusa la terre, il l’y cacha
et l’y enterra devant leurs yeux. Adam dit : je ferai comme ce
corbeau. Il prit la dépouille d’Abel, creusa la terre et l’y ensevelit.
Le Saint, béni soit-il, donna un bon salaire au corbeau dans ce monde ».
Rigueur oblige, concédons au Coran que si le Pirque de rabbi
Eliezer a été composé à partir d’enseignements antiques, sa rédaction
finale se situe aux alentours du VIIIe siècle. Elle est contemporaine
à Mahomet, voire postérieure. Qui donc a influencé qui ? Pour
la bonne bouche, écoutons le Talmud, traité Pessahim : « Nos
rabbis nous ont enseigné : Trois sortes de créatures aiment leur
prochain : les prosélytes, les esclavec et les corbeaux ».
(Le Joker juif, Ange-Mathieu Mezzadri. Edit. Autres Temps.)
Nous dirons : Premièrement : On note que l’auteur
de ces lignes n’a pas un grand amour et un grand respect de notre
saint Prophète ! D’où
Mahomet au lieu de Mohammad !
Très courant actuellement chez les intellectuels du monde toranique
et autres. Secundo : Il est un secret pour personne que celui
(ou celle) qui nie et rejette l’authenticité du Coran, voit et verra
en lui que des histoires légendaires, contes, etc. (Coran LXIX 38-52).
Troisièmement : la Torah originelle a disparue. Toutefois, çà
et là, on découvre des extraits de cette dernière rapportée par les
rabbis. L’histoire du corbeau rapportée ne semble-t-il pas
être un exemple. Toutefois, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes
a voulu révéler à Son sceau, la vérité sur cette histoire passée,
de la lointaine Antiquité. La vérité telle quelle est, telle quelle
devrait être enseignée aux gens, et non comme on se l’imagine ou on
voudrait l’interpréter… Quatrièmement : c’est le frère qui enterre
son frère, non leur père Adam. Cinquièmement : Toutes les créatures,
sans exception : humaines, animales, etc., dépendent du divin
Créateur. Elles lui sont soumises de gré ou de force. Et elles sont
toutes sous Ses ordres (Coran XXIV 41). Et le Saint et Seigneur d’Israël
et des mondes ne saurait commander à Ses créatures la turpitude et
la blâmable…
nudité. Ici, le cadavre. La Bible n'en parle pas.
Il sera le premier homme a enterré les morts. Comme on a dit qu’il
sera le premier homme à adorer le feu.
Point
de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous
ne le dirons jamais assez.
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